une brique dans le mur

Aujourd'hui difficile de se retrouver parmi les termes désignant les maladies neurologiques, et plus encore lorsqu'on utilise les acronymes. C'est pourquoi je vais vous les décrypter afin que la compréhension règne.

T.SA. Trouble du spectre autistique

T.D.A.H. Trouble de l'attention avec hyperactivité

I.C.I. Intervention comportementale intensive

D.S.M. Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux

A.D.O.S. Autism Diagnostic Observation Schedule

D.I. Déficience intellectuelle

C.H.A.T. Checklist for Autism in Toddlers, questionnaire conçu pour évaluer le risque de troubles du spectre autistique

C.B.T. Cognitive Behavioral Therapy ou thérapie comportementale cognitive

C.A.R.S. Childhood Autism Rating Scale Outil d’évaluation qui s’emploie dès l’âge de 2 ans et qui est conçu pour diagnostiquer le trouble du spectre de l'autisme.

A.V.Q. Activités de la Vie Quotidienne

A.V.D. Activités de la Vie Domestique

A.P.A. American Psychiatric Association

A.C.A. Analyse comportementale appliqué

A.D.O.S. Autism Diagnostic Observation Schedule

A.D.I.-R. Autism Diagnostic Interview-Revised Entretien semi-structuré utilisé pour le diagnostic du trouble du spectre de l'autisme

A.B.C. Autism Behavior Cheklist Questionnaire de dépistage pour évaluer l’enfant âgé de 18 mois et plus.

A.B.A. Applied Behaviour Analysis Processus d'interventions, basées sur les principes de la théorie de l'apprentissage, afin d'améliorer certains comportements sociaux

A.A.C. Analyse appliquée du comportement

voici un site qui vous explique plus avant la signification des acronymes

Une question m'intrigue, pourquoi tant de sigles compliqués, d'analyses et de tests alambiqués ? Je vois là une réponse simple : laisser aux psychiatres la manne de l'autisme. Car eux seuls avec de tels termes pourront être à même d'expliquer ce qu'est l'autisme. La France qui a confié le secteur de l'autisme aux psychiatres, est parmi les pays les moins bien notés sur l'avancée des soins portés aux porteurs d'autisme.

Une fois de plus la psychiatrie démontre son incompétence   dans le domaine de l'autisme et bien d'autres. Alors pourquoi les parents courent-ils tous après ces charlatans, comme autant de messies pouvant sauver la vie de leur enfant

autiste ? La question pourrait également se poser pour les publicités qui font acheter des produits plus chers et moins bons. Hélas la réponse est simple : ignorance et peur ;

qui lorsqu'elles sont réunies font un cocktail explosif dans la tête des parents démunis face aux comportements de leur enfant. La société s'emploie également à culpabiliser les parents qui n'obtiennent pas de leurs enfants les stéréotypes qu'on attend d'eux. Par exemple un enfant ne supporte pas de rester assis durant quatre heures dans une classe, il est hyperactif et on lui donne de la Ritaline

pour le calmer.

Un enfant est plutôt en retrait par rapport aux autres, il est taxé d'autisme est mis sous neuroleptiques.

Pourtant aujourd'hui il existe bien d'autres solutions et bien d'autres voies. De sérieuses études ont prouvé le rapport entre les vaccins et l'autisme, pourtant on continue à nier.

Pourtant aujourd'hui il existe bien d'autres solutions et bien d'autres voies. De sérieuses études ont prouvé le rapport entre les vaccins et l'autisme, pourtant on continue à nier.

On porte l'autisme à la mode tel un ruban contre le sida, on affirme haut et fort qu'on ne guérit pas de l'autisme parce que ce n'est pas une maladie. Avec de telles stupides affirmations, et comportements, on dessert les autistes et les chances qu'on a de pouvoir leur offrir une vie meilleure. Car pendant qu'on discute, ils souffrent.

Cela peut paraître un non sens que de poser cette question et pourtant, elle m'est venue tout naturellement suite à la dérive du groupe Facebook autisme parents perdus

À la base j'ai formé ce groupe en vue d'établir une solidarité entre parents d'autistes, et puis, peu à peu, c'est devenu un comptoir pour tous les pseudo intervenants auprès des autistes, leur permettant de faire, de cette vague de mode qu'est l'autisme en ce moment, des gains substantiels. Les étudiant/es de tous poils y exposent leur thèse qui ne fera jamais avancer la guérison de l'autisme d'une marche, les bobos y promènent leurs philosophie farfelue sur ce qu'ils pensent être ou ne pas être l'autisme, à grands coups d'acronymes, dont ils ignorent la plupart du temps la définition. On geint, on se plaint, on s'interroge, mais on refuse de se renseigner, on ne lit pas les articles, on n'ouvre pas un livre, par contre on gobe bêtement tout ce que les psy prêchent, tels des missionnaires de l'autisme, alors qu'ils ne sont, pour la plupart, que des pourvoyeurs de drogues. Les gens ne répondent pas aux questions, ils exposent à leur tour leur malheur. Quand on leur répond en leur donnant des pistes, ils ont encore l'audace de se moquer, parce que ce que vous exposez, ne correspond pas aux discours de leur psy. Ils n'osent rien tenter de naturel, mais n'hésitent pas à gaver leur tout petits de drogues dures comme la Ritaline !

Le bon sens et la simple logique ont disparu. Hélas, il semble que l'amour ait également pris le chemin des psy ; si on aime son enfant, il faut qu'il soit parfait à l'école et ne déroge en rien des normes sociétales. Mon fils est autiste asperger, quelle fierté de pouvoir dire qu'on a mis au monde un Einstein ou un Mozart ! Mais la souffrance de cet être, pris au piège de lui-même, semble n'émouvoir personne. La paresse est aujourd'hui une prédominance inquiétante ;

• paresse intellectuelle

Le télévision allumée toute la journée, nous gave de publicités, d'émissions crétines, de faits divers affreux et mensongers.

Les tablettes et les portables prennent le relais afin que les esprits soient sans cesse occupés afin d'éviter de réfléchir. Car comme le disait Jean-Michel Wyl : « chercher à comprendre, c'est commencer à désobéir » Or dans ce nouvel ordre mondial, il est plus que jamais nécessaire que la population soit mise au pas.

• La paresse physique

Capables de s'épuiser au travail pour un salaire minable, les nouveaux esclaves ne sont pas capables de travailler pour eux-même, car on leur a distillé la peur, qui les cloue à leur télé. Un enfant c'est fait pour courir, jouer, rire, mais les parents ne jouent pas avec leurs enfants, ils les condamnent à la même vie terne qu'est la leur. Pas étonnant que la plupart des enfants se suicident à l'adolescence. On dresse les enfants à marcher droit, et en cas de faux pas, il nous reste toujours la solution de les droguer.

• La paresse émotionnelle

Les sentiments, émotions, ne se redressent pas comme le corps, ne se formatent pas comme l'esprit, ils sont la part de liberté des humains. Sans doute la seule qui leur reste. Ils prennent tant de place, qu'ils deviennent gênant. Alors on les enterre au fond de nous pour ne plus les entendre crier. On devient des petits robots que plus grand chose ne peut émouvoir. C'est pourquoi le recours aux psy, drogues, institutions devient systématique.

Être parent d'autiste c'est être plein de toutes ces qualités que sont : la douceur, la générosité, la patience, la ténacité, l'endurance et la volonté. Ce n'est pas de mettre son autiste sous drogue s'il refuse de faire la sieste ou de manger, ce n'est pas de mettre son autiste en institution parce que c'est soi-disant mieux pour lui, alors qu'en réalité, c'est toujours mieux pour vous que pour lui.

Rappelez-vous, ON A TOUJOURS LE CHOIX !

J'attendais de ce groupe des propositions du genre:

• aide de ménage,

• garde d'enfant

• thé entre parents

• aide administrative

• participation financière

• et bien d'autres

Et il n'y a rien eut au niveau de la solidarité. Juste une dame a proposé son aide, gratuite ça va de soi, comme thérapeute. Un service payant n'en est pas un ! Il y a eu trois demandes d'aide financière sur ce groupe, aucune des trois n'a reçu un euro ! Nous sommes, passé 1500 personnes dans ce groupe, si chacune avait donné ne serait-ce qu'un seul euro, cela aurait bien aidé certaines gens. Alors, je vous le demande, qu'espérez-vous recevoir alors que vous ne voulez rien donner ? Qu'espérez-vous pour vos autistes alors que vous campez sur les positions psychiatriques ? Mais en réalité ce n'est pas vos enfants autistes que vous voulez aider, c'est vous que vous voulez aider. Et c'est compréhensible. Les parents d'autistes ont une vie dure, et c'est pourquoi ils doivent à tout prix s'entraider. Hélas, le constat est là, comme on dit dans les jeux vidéos Failed ! Dommage que ce soit toujours les enfant qui en paient le prix !

Depuis que j'ai créé cette association et le groupe FB qui va avec, je dois avouer que j'ai de la peine à comprendre certaines réactions. Le but premier de l'association une brique dans le mur est : la solidarité.

Il y a bien longtemps qu'on s'est aperçu que les gouvernements travaillent main dans la main avec les lobbys pharmaceutiques, dont le seul but est de faire de l'argent. Que toutes les promesses qu'on nous a faites, ne sont que du vent. Que le cancer et l'autisme sont des maladies encore incurables à ce jour dans les milieux de la médecine conventionnelle. Encore trop de parents se tournent vers la psychiatrie, alors qu'elle a prouvé depuis longtemps son incompétence dans ce milieu.

L'autisme, tout comme le cancer, sont des sources de revenus incroyables. Les firmes pharmaceutiques ne sont pas prêtes à lâcher le morceau; et les psychiatres travaillent aussi pour elles.

Alors qu'est-ce qui pousse les parents d'autistes à continuer à placer leur confiance en eux? Chaque fois que je vois des parents en souffrance ne sachant plus où donner de la tête, j'ai beau leur donner les meilleurs conseils qui soient en matière de remèdes naturels, de régimes bienfaisants, de recherches scientifiques, de méthodes éducatives... il se trouve toujours d'autres parents pour venir contrer mes efforts en recommandant des psychiatres et des "traitements" par neuroleptiques. En général les états ne font pas grand chose pour aider les autistes, et moins encore pour leurs parents, alors pourquoi les parents se précipitent à remplir des formulaires, pour espérer une petite aide de l'état, au lieu de se solidariser.

Malgré les nombreuses preuves de maltraitance dans les hôpitaux psychiatriques, encore trop d'autistes, enfants comme adultes se retrouvent enfermés à clé dans des « chambres », sans toilettes aux vitres sans tain. Si bourrés de neuroleptiques qu'ils se bavent dessus et tombent sur le sol, sans force. Certains se retrouvent attachés au lit durant plusieurs jours sans même être lavés.

Les parents sont tous effrayés et semblent ne plus croire en eux, ils relèguent leurs responsabilités à l'état,qu'ils fustigent parce qu'il ne se montre pas à la hauteur de leurs espérances. Même lorsque quelqu'un/e lance une initiative intéressante, il n'y a que peu ou prou de candidat/es pour y adhérer. Alors je pose la question aux parents ; «qu'attendez-vous pour réagir ? » Dans la bible il est dit : « Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain ? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson ? » De même, sans être prophète je vous dit ceci : « quel parent donnera du poison à son enfant plutôt que du naturel ? » Et bien je suis au regret de constater que plus de parents donnent des neuroleptiques à leur enfant plutôt que des thérapie naturelles. Beaucoup, sur le groupe autisme parents perdus m'ont reproché mon franc parlé, un peu trop rude. J'avoue que je ne suis pas là pour jouer les psychanalystes, quand je vois l'inertie de certains parents face aux pathologies de leur enfant, cela me rend folle.

Avec un peu de courage, de détermination, de volonté, ont pourrait créer pour nos enfants un monde d'harmonie.

Entre les éducateurs/trices soi-disant spécialisés, qui viennent faire leur pub, les étudiant qui recherchent des témoignages de parents pour étayer leur thèse, les trolls qui ne cherchent qu'à mettre la pagaille, ceux/celles qui prétendent tous savoir, et contre systématiquement tous les articles qui vantent les remèdes naturels, les susceptibles qui se préoccupent plus de leur nombril que de la santé de leur enfant, parfois les parents d'autistes sont bien décevants. Pourtant je continue d'écrire pour tous/toutes ceux et celles qui veulent vraiment avancer, trouver des solutions pour leur enfant. Car elles existent. Au lieu de perde son temps en débat stériles, en conversations inutiles ponctuées d'acronymes, il vaut mieux agir concrètement.

Vous apprenez que votre enfant est autiste

• Vous commencez immédiatement à vous renseigner sur les solutions existantes pour soigner votre enfant le mieux possible. Attention quand je dis soigner, cela ne veut pas dire empoisonné à coup de neuroleptiques, ou enfermé dans une chambre qui ressemble à une cellule monacale, sans accès aux wc, et sans sonnette de secours.

• Vous faites des tests fiables comme un électroencéphalogramme (EEG), peptidurie et autres. 

• Vous observez votre enfant attentivement dans sa façon de se nourrir : qu'aime-t-il le plus ? Dans sa façon de regarder. Dans ses rapports avec les autres. Tout ceci afin de déterminer un profil.

• Vous commencez à tenir un journal.

• Vous lisez des articles et des livres  qui vont vous renseigner sur les meilleures méthodes naturelles.

• Vous restez calme et logiques.  

Vous apprenez que votre enfant est autiste

Ce qu'il ne faut pas faire

• Baissez les bras en vous disant que comme l'autisme n'est pas une maladie et qu'il ne se guérit pas, vous ne pouvez rien pour votre enfant.

• Chercher à tout prix un bon psychiatre. Ne perdez pas votre temps, s'il en existe un seul il est déjà trop occupé.Tous les autres ne sont que des dealers de drogues.

• Chercher un centre pour accueillir votre autiste. La plupart sont pleins et les autres inadaptés.

• Payer un/e éducateur/trice pour aider votre enfant. Personne mieux que vous ne le connaît mieux afin de l'aider. La plupart de ces gens-là se disent spécialistes, mais ont toujours recours aux parents pour leur expliquer le fonctionnement de l'enfant.

• Le vacciner ! Les vaccins sont les premiers vecteurs de l'autisme.

• Se dire qu'après tout il sera bien dans un centre. Comme me l'a dit une amie dernièrement, votre autiste ne sera jamais mieux qu'avec vous.

Il y a beaucoup de progrès et de découvertes qui sont faits chaque jour sur l'autisme, vous avez le choix entre ce qui se fait de mieux et ce qui se fait de pire. À quoi bon perdre son temps à parler, quand il y a tant à faire ?

Toutes ces recherches vont vous donner beaucoup de travail et la fatigue se fera sentir ; mais pensez que ce n'est que pour que le sort de votre enfant soit meilleur, et que vous ne soyez pas éreintés au point de devoir lâcher prise en jour.

En tous cas, une brique dans le mur est là pour vous apporter quelques pistes pour que vos vie ne ressemblent pas à une guerre éternelle.

Beaucoup de parents nagent quant aux soins appropriés à donner à leurs autistes. Il existe tant de mouvements différents, de théories dissemblables, d'avis divergeant, qu'il n'est pas simple de savoir quelle voie choisir. Après le diagnostique du pédiatre sur l'autisme de votre enfant, il vous reste à savoir, dans l'arbre géant qu'est l'autisme, sur quelle branche se situe votre enfant. Tout d'abord il faut savoir si votre enfant souffre vraiment d'autisme. Beaucoup de maladies comme l'hyperactivité, l’empoisonnement au bismuth, un retard mental léger, peuvent être mis sur le compte de l'autisme. Parfois un empoisonnement aux métaux lourds, une fois soigné, peut rendre à votre enfant toute sa santé.

Cependant, quelque soit la méthode choisie ou utilisée, on doit exiger :

LE RESPECT

Les autistes ne sont pas des crétins savants tels qu'on les nommait autrefois, Ils ont droit au plus élémentaire des respect : des habits corrects ; combien de fois, les autistes placés dans les centres, se promènent en survêtement ? Ne pas être livrés à eux-même lorsqu'ils souffrent ; les autistes au sein des hôpitaux psychiatriques, ou dans des centres sont souvent abandonnés à leur souffrance, on les entend crier dans le vide, allant jusqu'à se mordre au sang. Être soignés correctement ; cela ne veut pas dire les gaver de neuroleptiques jusqu'à l’abêtissement. Être instruits ; c'est à dire avoir droit d'apprendre, et non pas se contenter de faire de gardiennage.

DES RESULTATS

Depuis le temps que des chercheurs travaillent sur l'autisme, il est grand temps de les écouter et d'obtenir des résultats. Hélas l'autisme a été confié aux psychiatres, se fourvoiement met nos autistes en grand danger. Confiés nos enfants aux spécialistes veut dire qu'ils sont entre de bonnes mains vers la voie de la guérison. Or, il n'en est rien. Les psychiatres n'ont pas de comptes à rendre quant à leur inefficacité. Ceux qui se prétendent éducateurs ne connaissent pas grand chose à l'autisme, et n'offrent pas de porte de sortie, la plupart du temps il font de la surveillance.

LA FAMILLE

Alors qu'on bombarde les parents de questionnaires sur la façon dont il faut s'occuper des autistes, on ne les consulte pas quand il faut faire un choix thérapeutique. Trop souvent la politique sur l'autisme consiste à séparer les autistes de leur famille . Un tel sacrifice ne devrait être exigé de personne, et encore moins des parents d'autistes qui consacrent leur vie à leurs enfants.

UN VRAI DIALOGUE

Le choix thérapeutique ne doit pas être uniquement sur papier, il doit se concrétiser. Les médecins doivent être à l'écoute des autistes et de leurs parents. Ils doivent être ouverts aux médecines parallèles, et tenir compte des résultats obtenus, afin d'en faire profiter d'autres.

L' APPLICATION DES DROITS

La loi dans  tous les pays accorde à tout le monde les mêmes droits. Pourtant, force est de constater qu'il n'en est rien. Les autistes, de part leur maladie, perdent tous droits, ou presque. Il est temps que des avocats sérieux se penchent sur la question de l'autisme afin d'offrir aux autistes leur plein droit.

DE VRAIS MEDECINS

Dans le secteur de l'autisme, il n'y a que peu de vrais médecins qui se penchent sérieusement sur cette maladie. Les autistes n'ont droit qu'aux théories ; certaines plus farfelues les unes que les autres, aux neuroleptiques qui cachent les symptômes, et pendant ce temps cette maladie fait des ravages dans le monde.

Une brique dans le mur se bat pour que les parents d'autistes ne soient plus perdus dans les dédales de l'autisme, mais obtiennent tout simplement ce qui leur est dû: le plus élémentaire des respects.

Les conseils, s'ils sont souvent les bienvenus, nous induisent parfois en erreur. Il est bon de vérifier avant de les appliquer. Qu'ils émanent de parents ou de professionnels, ils ne faut pas s'y fier les yeux fermés. Alors comment reconnaître les bons des mauvais conseils ? Tout d'abord, et on ne le dira jamais assez,

• Faire preuve de bon sens

• Réfléchir logiquement

• Avoir des preuves

• Éviter les langages éthérés auxquels vous ne comprenez rien

• Ne jamais culpabiliser face à un pseudo professionnel

• Ne pas accepter que l'on ne puisse pas répondre à vos questions

• Ne pas faire souffrir votre autiste

• Refuser de l'enfermer sans même qu'il puisse vous voir.

• Se renseigner sur ce qui vous est proposé avant de l'accepter, n'acceptez rien en désespoir de cause

• Vous demander si la « thérapie » que l'on vous propose, vous ne seriez pas capable de la faire vous-même.

• Exiger des résultats

Il y a tant de propositions qu'il est difficile de faire un choix, entre les professionnels (psychologue, psychiatre, psychothérapeute...) ; en ce qui les concerne, mis à part les psychiatres, exigez de voir un diplôme. Beaucoup de charlatans se glissent tous les jours dans la peau de spécialistes de l'autisme, après quelques années d'études. Il y a également les aidants ; et eux aussi, ou surtout, se prétendent spécialistes de l'autisme. Attention, les trois quart de ces gens sont des arnaqueurs ! Même bien intentionnés, ils vous prennent souvent pour des imbéciles parce que leur baluchon d'expérience, et un brin d'érudition sur le sujet le leur permet.

Il existent de plus en plus de méthodes pour « recadrer » l'autiste, très peu sont valables. Si vous voulez savoir si une méthode fonctionne, testez-la vous-même avant d'investir des sommes folles. Si votre autiste se sent mal, ou qu'il ne veut pas retourner voir la personne que vous avez choisie pour le faire avancer, stoppez immédiatement ! Vos autistes savent bien quand on leur veut du bien ou au contraire du mal. Sans peindre le diable sur la muraille, je tiens à vous mettre en garde contre les pédophiles, les allumés, les mous, et autres spéciaux. Les autistes sont fragiles, les exposer à des méthodes brutales ou mauvaises, est un choc qui pourrait avoir des répercussions sur toute votre famille, et pour longtemps. Demandez à assister à la première séance, si on vous le refuse c'est qu'il y a un souci. Sauf bien sûr avec les psychiatres qui sont des médecins.

Et pour finir, restez maître de vous, ne vous laissez pas déstabiliser, vous devez être fort pour offrir à vos enfants le meilleur.

Quoi qu'il en soi, une brique dans le mur reste vote partenaire, n’hésitez pas à nous rejoindre.