une brique dans le mur

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La psychiatrie


Histoire de la psychiatrie

PSYCHIATRIE

 

Cela signifie littéralement médecine de l'âme.

Le terme psychiatrie introduit en 1808 a d’emblée situé cette spécialité sous le signe de traitements qui comprenaient le traitement psychologique (aujourd'hui, on dirait psychothérapie).

La psychiatrie est ordinairement pratiquée par un psychiatre. Quelle différence avec un curé? le curé ne prescrit pas de médicaments dangereux et n'interne personne de force dans son église.

Âme

Question comment soigne-t-on quelque chose qui n'existe que dans l'imaginaire ? Selon le Larousse c'est un principe conçu dans la tradition judéo-chrétienne. Donc la psychothérapie rejoint les méthodes de l'inquisition.

 

Histoire : l'Inquisition, organisation et fonctionnement

 

C'est une discipline jeune. En 1676 Louis XIV décréta l'ouverture des

hôpitaux de France, et ceci afin de d'enfermer toute personne qui n'est

pas en ligne avec la société de l’époque: des "débauchés", des pères

dépensiers, des fils prodigues, des blasphémateurs...

Ceci marqua le début de "l'emprisonnement à grande échelle des « fous".

Ces hôpitaux n'étaient enclins à aucune thérapie. Les conditions qui y

régnaient faisaient leur réputation. Les détenus étaient enchaînés, mal

traités et flagellés.

C'est dans ces conditions que les gardiens de ces hôpitaux développaient

leur "expertise en psychiatrie". Les détenus étaient souvent jetés dans

une fosse grouillante de serpents afin de les ramener à la raison.

 

L'hôpital Sainte-Anne de Mont-de-Marsan a 100 ans Louis XIV, fou de la guerre…bien aidé par Louvois | esca aime l'histoire

 

Discipline

Le mot est jeté ! Il symbolise à lui seul toute l'ampleur de la normalisation. À savoir que toutes personnes déviant de la voie est considérée comme « folle ». Si les mots se sont allégés, les disciplines, au contraire, se sont durcies tout en exposant une vitrine de progrès. On ne jette plus les « fous » dans des fosses à serpents, on leur donne des drogues hallucinogènes. On enferme plus les blasphémateurs, on met au silence les porteurs de vérité*. On ne flagelle plus on délaisse, on abandonne et en douce on frappe.

 

 

Ce qu'on appelle thérapie la plupart du temps consiste à infantiliser les autistes, même les adultes, les guidances sont des ordres et le suivi est une voie rectiligne. On ne tient pas compte de la souffrance de l'autisme, seul compte le résultat.

 

 

De nombreux psychiatres sont aujourd'hui présents dans les tribunaux, et effectuent des expertises psychiatriques pour déterminer la responsabilité pénale des criminels. Ils prétendent que si une personne est atteinte d'un trouble mental, alors elle n'est pas responsable de ses actes, et que sa place est donc dans un hôpital psychiatrique, et non en prison. 

 

Yvelines. Justice : les perles du tribunal correctionnel de Versailles |  78actu

 

Bien que travailler dans les asiles n'était pas le plus valorisant, ces

gardiens se positionnaient comme porteurs exclusifs et légitimes d’une

discipline médicale nouvellement créée. D'après eux c'est un art et une

science aussi complexe que la chimie..

Edwin Kraepelin en 1918 définissait un psychiatre comme un chef qui pouvait intervenir sans pitié dans les conditions de vie des gens en étant soi-disant en mesure d’obtenir sûrement une baisse de la folie.

 

Emil Kraepelin (Psychologist) - Overview, Biography

 

 

Porteurs exclusifs de la vérité non scientifique et non prouvée ces clans mafieux de la médecine, se permettent d'affirmer détenir la science infuse. Ils peuvent affirmer sans avoir à rendre de compte. Une honte qui devrait depuis longtemps être dénoncée et stoppée.

 

C'est depuis la Révolution française que la psychiatrie s'est érigée en

discipline médicale enregistrée en 1842; elle reste cependant peu usitée

jusqu'au XIXe siècle. On parlait alors de médecine de l'aliénation mentale.

A cette époque, les malades mentaux étaient considérés comme aliénés,

c'est à dire non soumis à la raison et en quelque sorte esclaves de leur déraison. Les spécialistes qui étudiaient et traitaient leurs pathologies étaient connus sous le nom d'aliénistes.

L'évolution de la discipline s'est particulièrement faite en Europe avec l'école française, par la prise en compte du traitement psychique (on disait aussi moral) des troubles.

Les résultats thérapeutiques étaient relativement isolés, la pharmacopée était

peu développée et les cures morales nécessitaient un grand investissement souvent réservés aux privilégiés. En pastichant Michel Foucault, on pourrait dire que le rôle des psychiatres, des asiles puis des hôpitaux psychiatriques (HP) était de surveiller, isoler, classifier et ramener à la raison les malades.

 

Rolando: Les fous sectorisés*...

 

On retiendra notamment qu'en France, durant la Seconde Guerre mondiale, dans les hôpitaux psychiatriques, 40000 patients sont morts.

L'apparition de traitements psychotropes efficaces date des années 1950, et leur diffusion s'étend jusqu'aux années 1960 voire 1970. Certains psychiatres comme Henri Baruket, dans une moindre mesure, Henri Ey s'opposaient à leur utilisation. L'introduction des premiers neuroleptiques, le Largactil puis l'Halopéridol, fut une véritable révolution dans les services de psychiatrie et dans la prise en charge des malades psychotiques. Ces nouveaux médicaments permettaient de calmer les malades agités, délirants, hallucinés.

 

1- Les médicaments psychotropes | L'usage des psychotropes : conséquences  sur le fonctionnement cérébral et impact sur la création artistique

 

Psychotropes et autre psycho dépresseurs ne servent en fait pas le patient, mais bien les gardiens des « fous » qui ne sont plus obligés de les « soigner » par des psychothérapies et autres investissements personnels. Il suffit de droguer le patient et ce dernier se tient tranquille, plus besoin de s'en occuper. Ce qui fait qu'on trouve des autistes et autres malades attachés au lit gisant dans leurs excréments, d'autres en proie aux effets secondaires sévères, se tordent de douleurs sur le sol, trop abêti pour crier.

 

Le mouvement se poursuit dans les années 1970, en partie du fait de l'avènement des psychothérapies notamment psychanalytiques et des courants de l'antipsychiatrie et du mouvement des aliénistes, la question du «malade mental» est complètement repensée. Alors que jusque-là prévalaient surtout les dogmes d'internement ou de l'enfermement des malades, un processus d'externalisation et de désinstitutionnalisation a été entrepris.

Actuellement, la situation de la psychiatrie varie d'un pays à l'autre. Dans certains, des progrès sont encore réalisés et dans d'autres, des stagnations ou même des régressions sont à l'ordre du jour, en fonction du désengagement des États, et du manque chronique de spécialistes.

La demande de soins augmente, à l'instar d'une baisse de la démographie médicale. Les grandes villes de Suisse, de France et de Belgique sont actuellement parmi les plus psychiatrisées d'Europe.

En Italie,tous les hôpitaux ont été fermés. (la loi Franco Basaglia)

 

Visite d'Aut'onome, le nouveau centre d'accueil pour jeunes autistes à  Fouquières

 

Psychiatrie, un virus qui empli actuellement le monde à coup de D.S.M. successifs. Qui n'a pas sa petite maladie mentale? L'autisme s'il avait été pris en compte par de vrais médecins serait sans doute une maladie du passé. Hélas on a laissé le soin aux psychiatres de « traiter » l'autisme ; et voyez aujourd'hui le résultat lamentable.

  • 650,000 personnes atteintes en France

  • dans les pays de l’Union Européenne, pas moins de 5 millions de personnes sont atteintes.

 

 

Les durées d'hospitalisation tiennent aujourd'hui compte d'une rationalisation financière, déterminée entre institutions hospitalières et assurances sociales ou maladie.

La question des classifications des maladies mentales est contradictoires jusqu'aux louables tentatives de proposer une classification "unifiée", cohérente, scientifique (DSM) et internationale(CIM). En fait, cette belle unanimité n'est pas pour demain et le projet d'unifier, malgré les forces en présence, les lobbys pharmaceutiques, l'OMS, l'Association américaine de psychiatrie (APA), restent encore largement contestés(surtout en France) parmi les psychiatres et psychologues cliniciens soucieux d'une psychopathologie rigoureuse et non-réductrice.

 

Classification de quoi ? Comment classifier des symptômes qui se ressemblent tous, sans être tout à fait les mêmes ?Un peu comme la grippe, sauf que dans le cas de la grippe, les résultats sont tangents et se basent sur des analyses sérieuses.

 

lapin-chapeau | Lumière sur Gaia

 

La méthode utilisée pour définir les maladies mentales se veut neutre et apolitique que ce soit vis à vis des grands courants ou des régimes politiques, normes morales, etc.

 

La méthode neutre et apolitique au sens moral élevé ? De qui se moque-t-on ? Ce n'est un secret pour personne que les psychiatres travaillent main dans la main avec les industries pharmaceutiques, que ce sont eux qui mettent en avant les neuroleptiques et autres anti psychotiques aux effets secondaires graves, qu'ils refusent de divulguer aux parents la vérité sur leur méthode dont l 'éthique laisse plus qu'à désirer.

 

Médecin Corrompu, Les Coûts Des Services Médicaux | Photo Premium

 

La méthode pour définir une maladie mentale est l'expérience clinique: différents psychiatres réunis pour la création du DSM analysent statistiquement les symptômes communs à des situations cliniques qu'ils reconnaissent proches. Ces classifications sont sujettes à révision régulièrement, comme l'indique le texte révisé de DSM-IV TR.

Il existe également des classifications utilisées uniquement dans un pays déterminé, comme la Classification française des troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent.

 

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Le DSM et la CIM font l'objet de controverses sur ce qui est vu comme leur parti pris d'objectivation de la maladie mentale. Elles excluent aussi toute démarche psychanalytique, reposant exclusivement sur une comptabilité de signes, de symptômes en quelque sorte "naturalisés" dans une démarche catégorielle. Elles s'écartent ainsi de la psychopathologie qui tomberait en désuétude. On leur reproche aussi de n'être utile qu'aux recherches scientifiques randomisées à grande échelle donc loin des préoccupations de la clinique et de s'être rangées au service des pharmacothérapies. il faut souligner que les classifications sont faites pour ceux qui les lisent et qu’elles restent le meilleur moyen pour les psychiatres d'approfondir leurs connaissances sur des médicaments utiles qu’ils utilisent tous les jours.

D'ailleurs les psychologues qui n’ont pas accès aux prescriptions médicales préfèrent souvent les descriptions dimensionnelles de la vie psychique aux classifications catégorielles que sont la CIM et le DSM.

 

Compatibilité de signes et statistiques, voilà tout le sérieux des études des psy de tous poils, qu'on vous présentent toujours comme les spécialistes de l'autisme. Des discours sirupeux et une longue liste de bévues, voilà ce qui caractérisent l'histoire de la psychiatrie.

 


21/05/2021
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Maladie mentale

 

Souvent les maladies neurologiques sont qualifiées de maladies mentales, ou de troubles psychiques ou psychiatriques. Si ça peut paraître évident de prime abord, cela ne devrait normalement pas tenir face à la rigueur scientifique. Et pourtant, les psychiatres et les psychanalystes, qui cherchent à conserver jalousement leurs privilèges n'ont visiblement aucune envie de se confronter aux arguments scientifiques. Voici pourquoi notre association se propose de remettre en question ce concept de maladie mentale.

 

La santé mentale est définie comme étant l’état d’équilibre entre une personne et son milieu socio-culturel.

Ce qui en gros restreint les choix tant comportementaux, qu'individuels. Si l'individu ne se comporte pas comme tous ces semblables, cela fait de lui un malade !

Par maladie mentale, on désigne l'ensemble des problèmes affectant l'esprit. En fait, il s'agit de manifestations d'un dysfonctionnement psychologique et souvent biologique. Ces perturbations provoquent différentes sensations de malaises, des bouleversements émotifs et/ou intellectuels, de même que des difficultés de comportement.  

Selon le Larousse, voici la définition du mot esprit : partie incorporelle de l'être humain, par opposition au corps, à la matière.

Selon Internaute dictionnaire, voici la définition de psychologie : fait de connaître les sentiments des gens.

Selon santé médecine, voici la définition de biologie : La biologie est une discipline scientifique. La biologie est l'étude de tout être vivant.

Donc nous pouvons lire ce qui suit : par maladie mentale on désigne l'ensemble des pensées et sentiments non conventionnels. En fait, il s'agit de manifestations d'une différence de marquer ses sentiments à l'encontre d'autrui et souvent physique. Le reste n'est que point de vue et suggestivité.

 

 

 

 

Ceci dit, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) il n’existe aucune définition officielle concernant la santé mentale, étant donné que celle-ci dépend toujours des différences culturelles et de la subjectivité.

Comment a-t-on pu qualifier cette immense arnaque de médecine ? Parce que vous y avez cru !

 

 

 

En Suisse, un enfant de 6 ans est jugé hyperactif parce qu'il ne peut rester plus de deux heures assis devant une table, sans bouger ni parler à voix haute. Le danger avec les normes, est qu'on verse vite dans la notion de déviance. La notion de maladie mentale n'est en aucun cas un concept scientifique.

 

 

En fait, plus la recherche avance et plus on se rend compte que les maladies mentales sont des maladies neurologiques, que le dysfonctionnement du cerveau est observable concrètement, que le microbiote de l'estomac joue un rôle notable, que des carences en vitamine ou en minéraux, des bactéries, des antibiotiques, des métaux lourds, ou diverses pollutions peuvent générer des troubles cérébraux. Dès lors on peut déjà classer l'autisme, l'alzeihmer, le parkinson, la schizophrénie, l'hyperactivité, les troubles bipolaires, la dépression, dans les troubles neurologiques.

Si la psychanalyse a du plomb dans l'aile, la psychiatrie, quant à elle, demeure toute puissante, et pour cause : elle a le soutien de l'industrie pharmaceutique qui vend des millions de médicaments par leur truchement.

 

 

 

En ce qui concerne l'autisme, la recherche tend à montrer qu'il s'agit d'une maladie neurologique, voire même d'un handicap. En effet, en dehors des symptômes subjectifs, on peut noter chez de nombreux autistes des symptômes physiques : éruptions cutanées, allergies, marchent sur la pointe des pieds, problèmes digestifs, aphtes, remontées acides, vision altérée, ouïe altérée, acouphènes, migraines chroniques, hypersensibilité à la lumière, etc. Ainsi on voit guère en quoi les rapports avec la mère ou autre théorie fumeuse ont a voir avec ces symptômes.

 

Cessons de classer l'autisme parmi les maladies mentales et exigeons de véritables scientifiques pour faire enfin avancer les choses !

 

 

 

Aurait-on à ce point perdu tout bon sens ? Ferait-on fi de la logique jusqu'à croire n'importe quel illuminé, sous couvert de science ou de religion ? N'a-t-on rien de plus intéressant à faire que de se pencher sur les sentiments des autres, afin de se demander s'ils correspondent à une norme ? Nous vous livrons un petit florilège de ce qui se fait de mieux en psychologie sur les maladies mentales, à vous de juger :

 

 

 

ou encore

 

 

Á tous ceux qui ont encore un peu de bon sens, je voudrait dire : luttons encore et toujours pour que ces inepties dignes des croyances du Neandertal, n'aient plus voix au chapitre et disparaissent dans les abysses de la superstition d'où elle sont sortie !

 

 

 

 

 

 


26/03/2021
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La mécanique infernale des institutions

Vous venez d'avoir un enfant, mais voilà au bout de quelques mois quelque chose cloche, vous allez voir un médecin qui le diagnostique autiste. C'est un choc pour vous, mais si vous vous doutez que ça va être difficile à vivre, vous ignorez encore à quel point.

Déjà le bébé pousse des cris, il ne dort que quelques heures par nuit, cela vous épuise, les voisins se plaignent du bruit. Vous ne savez pas quoi faire pour améliorer son état, à l'hôpital on ne vous propose que de faire des tests, mais vous êtes toujours laissé dans le vague.

 

 

À 3 ans vous voulez le faire entrer en maternelle, mais les professeurs se déclarent incompétents, ne le prennent qu'à contre-coeur, le laissent végéter dans son coin, car votre enfant ne se mélange pas aux autres, ne tient pas en place, a du mal à se concentrer, et fait des progrès très lents.

Comme il faut que quelqu'un s'occupe de cet enfant difficile et que certains professionnels que vous avez rencontré disent combien il est important de stimuler l'enfant, vous abandonnez votre carrière professionnelle pour vous consacrer à lui à 100 %. Vos revenus chutent de 2000 euros à 800 par mois.

 

Vous essayez un centre pour jeunes enfants handicapés mentaux, celui-ci est géré par un psychiatre et des éducateurs habillés façon woodstock, c'est un bâtiment perdu dans la campagne, car en général la société ne veut pas voir les handicapés. Un des éducateurs sent mauvais, or les autistes sont très réceptifs aux odeurs, vous en parlez au psychiatre qui vous répond que c'est là votre point de vue. Quand au bout de plusieurs mois, vous vous inquiétez du peu de résultats, on vous dit qu'il faut du temps, on vous informe que grâce à ce centre, un enfant a prononcé sa première onomatopée après un an, quelle efficacité ! On vous ramène votre enfant sale, avec du sable dans les cheveux. Le psychiatre a constaté que l'enfant avait mangé les biscuits et délaissé les haricots verts, vous demandez au psy ce qu'ils font dans le centre avec votre fils et celui-ci refuse de vous le dire. Vous vous apercevez cela ne mènera nulle part et vous décidez de retirer l'enfant du centre.

 

 

 

 

En grandissant, il devient plus fort et s'attaque maintenant aux autres enfants, et à ses frères et sœurs, il a cassé le nez du petit frère lors d'une crise, le voilà qui devient dangereux. En plus, votre mari vous quitte, il n'en peut plus et choisit la fuite. Au même moment, vous vous apercevez que vos amis ne viennent plus vous voir et ne vous invitent plus, la famille s'éloigne, votre père ne supporte pas votre fils autiste car il touche aux bibelots et à la télévision. Vous voilà seule avec votre enfant au moment où vous êtes déjà fatiguée de vous battre. Dans la rue, les passants vous lancent des regards d'indignation car votre enfant pousse des cris et ne tient pas en place, on semble vous accuser, en permanence.

 

Comme votre mari vous a quittée, vous voilà au social, suspectée par les assistantes sociales de ne pas être à la hauteur avec vos enfants, l'état ne vous verse pas grand-chose comme argent, et pourtant votre fils autiste casse tout : téléviseurs, ordinateurs, appareils photos, armoires, radiateurs, il déchire ses vêtements, ses draps, ses livres, et il a des exigences quotidiennes insurmontables pour votre budget : bonbons, sodas, chocolat, biscuits, pizzas… Quant aux conseils nutritionnels que vous trouvez sur les sites internets, ils sont chers, et il faut aussi vous ruiner en transports et en courriers vers les diverses institutions, associations, hôpitaux. Vous voilà pauvre, menacée par les huissiers, harcelée pour vos découverts et vos retards de paiement.

 

 

 

 

Lasse, vous décidez de chercher un centre pour accueillir votre enfant. Vous faites les démarches administratives, lourdes et intrusives. Il semble qu'à chaque fois on vous demande de vous humilier un peu plus, comme s'il fallait toujours tout justifier. On vous demande des tests à l'hôpital, la prise de sang est un calvaire car votre enfant se débat et il faut être quatre pour le tenir, l'infirmière part en pleurs, à entendre les professionnels ce sont eux les victimes, mais vous, ce que vous vivez au quotidien, tout le monde s'en fout. Vous êtes mis sur liste d'attente pour un centre spécialisé, on vous apprend qu'il y a des centres super qui font des choses d'avant-garde, mais ils sont dans un autre département, chez vous il n'y a rien ou presque. L'attente est longue, elle dure des années, vous découvrez alors qu'il n'y a pas assez de centres. Les années passent et vous subissez la violence croissante de votre enfant. Il vous faut déménager car vous ne pouvez pas l'empêcher de faire du bruit la nuit, alors vous trouvez une maison isolée dans une campagne reculée, loin du voisinage, mais loin de tout aussi. Vous ne partez plus en vacances ni en week-end, car votre enfant est ingérable dans un hôtel ou un camping, même le transporter en voiture devient dangereux pour vous, plus personne ne veut le garder, comme vous aimeriez être quelques jours sans lui ! Vous faites même vos courses en vitesse, le laissant seul à la maison, priant pour qu'il ne fasse pas une bêtise pendant ce laps de temps, car si vous le prenez avec vous en ville ou dans un magasin, vous devrez le surveiller à chaque seconde et il a des demandes si nombreuses qu'il vous harcèle, et si vous les lui refusez il risque de piquer une crise, devant tout le monde.

 

 

Le pédopsychiatre vous conseille la prise quotidienne de risperdal, la liste des effets secondaires vous fait peur.

Le résultat : votre fils s'endort et quand il se réveille il est fou furieux. Des tocs nouveaux apparaissent, il régresse, on dirait que ça lui démolit le cerveau.

 

Dans votre maison, vous organisez tout pour votre enfant autiste : sa chambre ressemble à une cellule de moine, tout ce qui est fragile est hors de sa portée, les murs en placo sont défoncés régulièrement, il faut aménager pour sécuriser, les fenêtres sont protégées. Vous fermez tout à clef, frigo, placards, car il fouille et pille régulièrement, détruisant shampoings, parfums, savons, mangeant les yaourts, les biscuits et bonbons du mois en un jour... Vous devez fermer la porte d'entrée et surveiller qu'il ne s'enfuit pas par la fenêtre, car il est fugueur. A chaque minute vous vous demandez ce qu'il fait et où il est. C'est un stress permanent qui vous épuise. Vos nerfs sont mis à rude épreuve, l'enfant ressent cela et quand vous craquez il perd pied et devient encore plus difficile et dangereux. Vous vivez un enfer.

 

 

 

 

 

En même temps, les spécialistes que vous consultez ne vous parlent que de l'intérêt de l'enfant, jamais de ceux des parents, ils ne se soucient pas de vous. Vous vous demandez parfois quel profit a la société de préserver les intérêts d'un adolescent de 15 ans qui regarde les télétubbies en boucle toute la journée ? Vous vous dites qu'on demande aux parents de sacrifier leur vie pour un enfant sans avenir. En plus, vous négligez vos autres enfants car toute votre vie tourne autour de votre enfant autiste, tout est organisé, planifié, conçu, en fonction de lui seul, toute la famille doit s'adapter, la société devrait aussi, mais elle ne le fait pas et vous le fait bien savoir. Les frères et sœurs de votre enfant autiste vont soit le rejeter totalement en ne voulant plus jamais parler de vous, soit prendront votre relais, sacrifiant eux-aussi leur vie. Ça vous fait souffrir car vous vous apercevez que vos autres enfants vont avoir des blessures indélébiles et que vous vous sentez impuissante.Cependant votre fils c'est votre vie et votre amour pour lui va au-delà de vos souffrances, c'est ce qui fait de votre vie un paradoxe.

 

 

 

 

Les professionnels, eux, poursuivent les discours éthérés, les paroles rassurantes sans aucune prise sur la réalité, et les petites piques culpabilisantes à votre encontre, mais ils semblent totalement inconscients de l'enfer que vous vivez, leur seul centre d'intérêt c'est votre enfant, ou plutôt le fait d'avoir un client, heu pardon patient, de plus la possibilité de l'utiliser comme cobaye à leurs expérimentations.

 

Vous recevez un nombre de réponses négatives impressionnantes : le cas de votre enfant ne correspond pas au profil requis… nous ne sommes pas compétents pour traiter ce niveau d'autisme… votre enfant est trop âgé pour notre centre… nous n'acceptons pas les adolescents… Vous constatez que pour la plupart des centres, on n'accepte pas les autistes durs, seulement les faciles, ceux qui en somme ne devraient pas avoir besoin de centres mais auraient dû être maintenus dans le système scolaire.

 

Alors de guerre lasse, vous acceptez de le placer en hôpital psychiatrique de jour. Mais les horaires 9 heures-16 heures, s'ils vous permettent de souffler, ne vous laissent guère de temps pour vous réaliser, qui peut trouver un travail dans un créneau aussi restreint ? Votre enfant doit reprendre des neuroleptiques, de plus en plus car on s'accoutume vite à ces drogues et les professionnels le trouvent trop dur, trop agité. Après plusieurs mois, votre enfant régresse, il recommence à déféquer dans sa chambre et s'automutile. Comme ça ne va pas, vous le retirez de l'hôpital.

 

 

 

 

Un jour, on vous annonce une bonne nouvelle : enfin un centre accepte de prendre votre fils en charge à temps complet. Vous le confiez, heureuse de pouvoir enfin retrouver un peu de liberté. Mais voilà, les doses de neuroleptiques sont encore augmentées, il grossit, perd ses cheveux, désormais il est réduit à l'état d'un légume qui bave. On lui a mis un casque de boxeur car avec les doses de cheval qu'on lui administre il peut tomber à terre à tout moment. De plus il s'habitue aux neuroleptiques et fait toujours des crises et ne tient pas en place. Alors on l'attache à son lit et on le laisse là pendant des heures. A chaque fois que vous le reprenez en vacances, vous vous apercevez Sabine avant de son déclin, il n'est qu'une loque, complètement drogué, ça vous fait peur.

 

 

Sabine et sa soeur Sandrine Bonnaire avant son placement

 

Un jour on vous annonce qu'il a été transféré dans un centre en Belgique, l'administration traite ainsi en délocalisant les autistes dans ces centres qui se multiplient en Belgique, là où les contrôles sont moindres. Là-bas on fait un business de l'autisme en touchant des centaines d'euros par jour et par autiste, mais les infrastructures et le personnel ne suivent pas, le but c'est juste de se faire du fric.

Après des années de combat pour votre fils, épuisée, culpabilisée, abandonnée, appauvrie, vous vous apercevez de l'absence de résultat de toutes les thérapies, centres, hôpitaux, que votre enfant n'est plus qu'une loque qui attend de mourir attaché en bavant sur son lit. Les « psys » se justifient dans l'erreur à l'infini, l'aide sociale vous renvoie toujours vers les « professionnels », on vous parle de « soins » pour des neuroleptiques qui ne soignent rien, vous pourrez rejoindre les parents d'autistes qui pullulent dans les faits divers.

 

 

 

 

A moins qu'on vous apprenne la mort subite de votre enfant à 21 ans suite à une surdose de neuroleptiques et ainsi vous finirez vos jours dans la culpabilité et les remords.

Voilà en résumé quelle est la mécanique infernale qui attend des milliers de mères. Si notre résumé vous paraît exagéré, lisez ces quelques faits divers :

 

Une mère suspectée d'avoir tué son enfant autiste

 

 

 

 

Culpabilisation des mères :

 

 

 

 

Quand vous allez en ville pour des choses essentielles, vous êtes contraint d'emmener votre fils autiste et voici ce qui vous arrive

 

 

 

 

Si vous décidez de sortir sans lui, voici ce qui vous arrive

 

 

 

Quand vous n'en pouvez plus

 

 

 

 

Quand on abuse des neuroleptiques

 

 

 

Ce qui arrive aux enfants autistes internés

 

 

 

 

Un parcours typique

 

 

 

Scandale des interments en Belgique

 

 

 


18/03/2021
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La forteresse vide

L'image de soi est importante pour tous, elle l'est aussi pour les autistes. Ce ne sont pas des êtres vides contrairement à ce que disait Bettelheim, mais des êtres qui souffrent en silence. Leur conscience est dévastée par leur maladie, mais elle est encore là. Quelle image d'eux-même les autistes peuvent-ils développer enfermés dans une chambre sans rien pour se divertir, créer, entreprendre ou encore étudier ? Regardez un poisson dans un bocal, il tourne en rond misérablement. Une étude a démontrer que les poissons rouge mis dans un petit bocal devienne fous. Certains pays on même interdit de mettre des poissons rouges en bocaux. L'humain vaudrait-il moins qu'un poisson rouge ? Les soldats sous Hitler devaient déshumaniser leur victimes ; ne fait-on pas de même avec les autistes ? Mais il ne comprend pas, il n'a pas conscience de..., Il vit dans son monde, il est resté un enfant.

 

 

 

 

 

Certains pensent que les autistes ne ressentent pas les sentiments parce qu'ils ne font pas montre de cordialité et que les mondanités et autres conventions sociales ne les intéressent pas. En fait, la plupart du temps les autistes sont des êtres logiques qui ne comprennent pas l'usage du mensonge à des fins de comportement social acceptable. Pour eux si un être est gros, il le lui dira, simplement parce qu'il s'agit là de la vérité. De même le sens figuré, bien souvent leur échappe ; dire d'un être mort qu'il est parti ou qu'il nous a quitté, n'a pas de sens pour un autiste. Le sens figuré n'existe pas chez eux, et bien des Asperger doivent apprendre ce deuxième langage fait de sous-entendus, de tonalités, d'expressions, de métaphores et autres subtilités chères à la langue française. La difficulté s'étend plus encore lorsque le français s’enrichit de franglais, ou autres expressions étrangères qui viennent s'insérer dans une langue, à qui l'on a donné plusieurs degrés dans le sens.

 

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Combien de fois un psychiatre qui tentait d'interroger mon fils autiste, n'ayant pas reçu de réponse, demandait : « il est sourd ? » ou « il comprend quand on lui parle ? » C'est avec de telles idées préconçues, que les pseudo spécialistes de l'autisme tirent leurs conclusions, qui finalement ne sont pas très éloignées de celle de Bettelheim. Parce que les autistes ne se conduisent pas comme les autres, on suppose qu'ils ne sont pas capable de faire ceci ou cela sans aucune preuves pour étayer , sauf la pensée qu'on a affaire à un idiot. Peu de gens échappent à ce concept réducteur de la norme sociétale, ainsi on pense que scolariser un enfant autiste est une chance pour lui ; on n'envisage même pas que le système scolaire puisse être néfaste aux autres enfants.

 

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Tentons de ne pas partir de nos acquis pour juger autrui, mais essayons de voir les choses comme celui que l'on s'apprête à juger. Serions-nous capable de résister à tout ce qu'un autiste doit faire face : agression, des bruits – l'autiste entend tous les bruits en même temps sans pouvoir les différencier – regards de défiance, voire de mépris, – peu de gens pensent à leur sourire lorsqu'ils reçoivent un sourire de leur part – maux de tête ou de ventre sans pouvoir les exprimer, sentiments introvertis mais ressentis. Imaginez que vous ayez mal à la tête et qu'on vous donne un neuroleptique, vous continuerez d'avoir mal à la tête, en plus d'être dans les vapes. Vous tentez de frapper votre tête pour calmer la douleur mais on vous ceinture et puis on vous enferme. Alors vous apprenez à subir la douleur sans pouvoir la communiquer. Lorsque vous aimez c'est grand comme votre cœur qui bat pour un sourire de cette maman toujours si occupée. Alors vous courrez vers elle et la serrez fort contre vous, mais papa vous gronde et vous donne une pilule pour vous calmer. L'autiste vit dans des cercles perpétuels. Qui les brisera ?

 

 

 


15/02/2021
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La psychiatrie est-elle une science ?

 

La psychiatrie est-elle une science ?

 

 

 

Aujourd'hui si le le mot s'est élargi, la science n'en demeure pas moins tributaire de résultats basés sur des faits ; car autrement, comment comprendre une science de point de vue et de divagations diverses ? Dire de la psychiatrie que c'est une science, c'est un peu comme reconnaître l'astrologie comme l'une d'elle. Chacune se base sur du concret mais y brode des faits inventés.

La psychiatrie, la psychologie, la philosophie, sont considérées comme des sciences humaines, et pourtant elles ne reposent que rarement sur du concret. Vous allez me rétorquer que le médecin chercheur découvre aussi en observant les résultat sur des tests sur les animaux, et bien je vais vous surprendre : aucun test fait sur des animaux n'a JAMAIS donné de résultat probant ! La médecine humaine n'est certes pas en manque d'ignorance et de bévues, tels que les vaccins, certains médicaments ont provoqué des morts par centaines. La science qui repose sur des faits se corrompt et se compromet, teste et se trompe, alors que pensez-vous qu'il puisse advenir des sciences qui ne reposent que sur des points de vue, même si ceux-ci se basent sur des observations. On pourrait aisément admettre que les parents d'enfants autistes soient des spécialistes de l'autisme, puisque leur théories sont marquées sur des observation et tests.

 

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Si en tant que parent vous osiez tester sur vos enfants, un dixième des horreurs que s'est permis la psychiatrie, assurément les services de protection de l'enfance vous auraient enlevé votre droit de garde, et vous auriez écopé même de quelques années de prison. Ce que les psychiatres annoncent comme un diagnostique n'est en fait qu'un jugement moral. Hier encore la psychiatrie considérait l'homosexualité comme une anomalie, une maladie mentale, une dérive. Jouer ainsi avec des humains voire des enfants, ne devrait plus être légal et les parents ne devraient pas se laisser manipuler par des discours alambiqués. Ce que les psychiatres font subir à leur patients, aucun humain sain ne saurait le supporter et pourtant la science psychiatrique impose à ses patients ces mesures à hautes doses. Il serait temps de revenir à la logique et au concret :

  • en quoi est-ce scientifique d'effectuer des tests sur des patients déjà drogués ?

  • En quoi est-ce scientifique d'enfermer pendant 48 heures, et peut-être plus, un adolescent un peu dépressif, dans une chambre fermée à clé, sans rien pour le distraire ?

  • En quoi est-ce scientifique de drogué un patient un peu agité après toute une journée passée à ne rien faire ?

  • En quoi est-ce scientifique de priver un enfant de voir ses parents pendant plusieurs mois ?

  • En quoi est-ce scientifique d'accuser les parents de non implication envers leur enfants ?

 

Il faut rappeler que les hôpitaux psychiatriques ne sont pas des prisons et que les patients devraient avoir des droits. Dans la théorie il en est ainsi, hélas la pratique la contredit souvent.

 

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31/01/2021
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