une brique dans le mur

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Régimes


Le régime GAPS

Qu'est-ce que le régime GAPS?

Tout d'abord que signifie cet acronyme?

Gut And Psychology Syndrome, autrement dit : syndrome de l'intestin et de la physiologie. Ou plus simplement comment fonctionne l'intestin et comment il est affecté par certaines formes de nourriture?

 

 

Pour faire et article je me suis inspirée de plusieurs sites. Dans celui-ci

on nous vante plusieurs chercheurs/euses, dont le Dr Sidney Valentine Haas. Alors j'ai fait quelques recherches sur ce monsieur : on nous le décrit comme un spécialiste de la maladie cœliaque. Il avait noté des rapports au fil des ans selon lesquels des enfants souffrant de diarrhée sévère avaient très bien réussi à manger de la farine de banane (faite à 70 % de banane mûre) et de la farine de plantain. Cependant le professeur Maurice Rabache nous met en garde : "Ces fruits, achetés dans la presque totalité des magasins d’alimentation sont cueillis verts et transportés par bateaux, dans des chambres où la température n’excède pas 12°.

Les bananes proviennent de bananeraies traitées chimiquement et notamment au moyen du HCH (hexachlorocyclohexane). Celui-ci est interdit en usage agricole sur le sol métropolitain. Avant leur départ, les fruits sont plongés dans des bains de Thiabendazole agrémentés de tensioactifs et antimoussants. Sont également utilisées les pulvérisations ou bains d’Imazalil et nitrate d’Imazalil. Ainsi, et seulement ainsi, les bananes peuvent supporter sans dommages un voyage de plusieurs semaines.

 

À son arrivée, la banane ne peut être livrée verte au consommateur. Elle est alors entreposée en mûrisserie et soumise à l’action simultanée de la chaleur (chaude et humide) et du gaz éthylène (pur ou associé à de l’azote). Ce dernier a la propriété de favoriser la pigmentation jaune de la peau.

 

La banane ainsi mûrie reste très indigeste. La lente transformation de l’amidon en

 

sucres assimilables n’a pas eu lieu. Et nous ne parlerons pas des résidus de produits chimiques qui, ayant traversé la peau, viennent souiller le fruit.

 

Évitez d’en donner trop souvent aux enfants

 

Bien plus saines sont les bananes sèches ou les fruits cueillis suivant l’expression « tournant vert » et transportés par avion, mais aussi plus rares ! Ces dernières ont toutes les qualités des bananes mûries sur l’arbre (elles ne renferment plus d’amidon, mais des sucres naturels), sans avoir subi les traitements de conservation. Ainsi consommée, la banane est un aliment énergétique et sain que nous recommandons à tous.

 

 

Pour en revenir au Dr Sidney Valentine Haas, on le reconnaît comme un grand pédiatre dont le régime a sauver plusieurs enfants.

 

La Dr Natasha Campbell-McBride, dont je ne trouve aucun renseignements fiables, mais voici ce qui la décrit dans ce site.

 

Voyons donc plus précisément ce régime. Tout d'abord ce régime englobe à la fois les maladies liées à l'intestin et estomac et surfe ensuite sur l'autisme. Il favorise la viande et le poisson. Les végétariens et végétaliens passent limite pour des dingues. Quand on sait les dégâts causé par l'absorption de viande,

on ne peut que s'interroger sur ce régime.

 

L'industrie de la viande : les coulisses d'un vrai carnage ! | L'Indigné du  Canapé

 

Quant au poisson cela ne vaut guère mieux : L’alimentation est la principale source de contamination au mercure, très fortement liée à la consommation de gros poissons prédateurs. Il faut donc éviter de consommer trop souvent ces poissons (dorade, espadon, marlin, grenadier, bar, requin, thon) ; en effet un poisson contaminé peut contenir 23mg de mercure/kg de poids humide, soit près de 100 000 fois la concentration de mercure dans l’eau environnante. En 2003, l’OMS a adopté une dose hebdomadaire totale de 1,6µg/kg.

Les moules et les huîtres concentrent également le mercure.

Le mercure est considéré par l’OMS comme l’un des dix produits chimiques ou groupes de produits chimiques extrêmement préoccupants pour la santé publique.

Le mercure n’est pas un oligoélément. Il est toxique sous toutes ses formes organiques et pour tous ses états chimiques.

Source

 

La pêche industrielle exploite plus de la moitié de la superficie des océans

 

Ce régime recommande également les produits laitiers tels que les yaourts. Sachant que beaucoup d'autistes sont allergique au lactose, j'y vois là une grosse contradiction. On se demande si ces gens ne sont pas payer par l'industrie laitière pour promouvoir leur produits (viande et dérivés du lait). Il faut également voir les choses dans la globalité du monde. L'industrie et l'élevage laitiers menace la terre.

« L'élevage est responsable, aujourd'hui, de 18 % des émissions totales de gaz à effet de serre (davantage que les transports); est à l'origine de 8 % de la consommation mondiale annuelle d'eau, et occupe près de 80 % de la superficie agricole de la planète, entre les zones de pâturage et celles produisant l'alimentation des animaux. » Source

 

 

Pour introduire toute cette diversité d'aliments bio dans votre cuisine, il ne faut pas être pauvre.

La consommation de graisses me paraît dangereusement élevée.

« Commencez à introduire dans les plats de l'huile d'olive pressée à froid, en commençant par quelques gouttes avant de passer progressivement à une ou deux cuillères à soupe par repas. »  « Il est essentiel que le patient GAPS consomme des quantités importantes de graisses naturelles, sous la forme de viande, de beurre, de ghee, ou encore d'huile de noix de coco et d'olive pressée à froid. Cette teneur en matières grasses des repas permet de réduire le glucose sanguin et de limiter les besoins en glucides. » Source

 

On vous recommande aussi le ghee qui est un beurre indien, l'avocat, la plupart du temps importé du Mexique. Comme on le voit, ce régime semble se soucier bien peu du commerce local, et de la pollution atmosphérique qu'engendre les transports des aliments qu'ils recommandent.

 

« Le régime devra être maintenu, avec éviction complète des amidons et du sucre pendant au moins deux ans. En d'autres termes, vous éviterez la totalité des céréales, le sucre, la pomme de terre, le panais, l'igname, la patate douce ainsi que tous les aliments contenant ces ingrédients. »

On vous prive de tout ce qui vous fournit un apport en glucides. Aujourd'hui il semble que l'indice glycémique soit à la mode.

 

Lorsque vous suivez ce régime vous devez surtout manger : « Les meilleurs aliments pour les patients GAPS sont les oeufs, la viande, le poisson (frais ou congelé, à l'exclusion des produits fumés et des conserves),  les fruits de mer, les légumes et fruits frais, les oléagineux et les graines, l'ail et l'huile d'olive. Outre les légumes cuits, il est important d'en consommer également crus, sous la forme de salades et de bâtonnets. Les crudités fourniront à votre patient des enzymes et substances détoxifiantes précieuses, qui l'aideront à digérer les viandes. Les fruits crus seront consommés à part et non au moment des repas, car ils suivent un schéma de digestion très différent, susceptible de solliciter excessivement l'estomac. Contentez-vous de proposer les fruits en guise de collations entre les repas. Rappelons que, pour l'instant, 85 % des aliments consommés chaque jour par votre patient sont des aliments salés – viande, poisson, légumes et graisses naturelles. Pâtisseries et fruits seront réservés, en quantités réduites, aux collations entre les repas. » Donc essentiellement des produits d'élevage.

 

 

 

Si vous regardez les aliments interdits, vous ne pouvez pas faire ce régime en tant que végans ; et pourtant le choix est large dans le domaine.

 

 

Pour moi ce régime me semble poser de réels soucis par son côté exagéré.

 

Une brique dans le mur n'a jamais caché son aversion pour les neuroleptiques, et si un régime à lui seul pouvait guérir de l'autisme, nous serions les premiers à le promouvoir. Mais aucune preuve ne vient étayer les réels bienfaits de ce régimes et encore moins les éventuelles guérisons de l'autisme.

 

Nous vous recommandons la prudence face à tout changement alimentaire aussi brusque.

 

 

Régime sans résidu — Wikipédia

 


03/12/2021
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Questions sur le régime sans gluten et sans caséine et l'alimentation

Le gluten est-il mauvais pour la santé ?

Le gluten n'est pas néfaste à lui seul,c'est son ajout dans les céréales et dans l'alimentaire en général qui est mauvais pour la santé. C'est surtout un produit moins cher, qui gonfle le pain afin de maintenir le prix d'un pain normal, tout en endiminuant sa teneur en farine.

 

Les effets sur la santé d'un gluten libèrent le régime

 

 

Le régime sans gluten est-il sans danger ?

Selon certains fâcheux le régime sans gluten augmenterait le risque d'attaque cardiaque. Mais la vérité est plus simple,  les autorités qui font leurs bénéfices sur le gluten,continuent à nier l'évidence ; rappelons que nos ancêtres on  très bien vécus durant 90.000 ans sans gluten.

 

Infographie : Comment faire un régime sans gluten ? Quels aliments à éviter  ? - Quoi dans mon assiette

 

Le régime sans gluten doit-il être strict ?

Certains le pensent comme l'association Stelior. Pourtant nous pouvons fort bien manger des céréales en quantité raisonnables sans nuire aux autistes; pour les intolérants c'est autre chose.

 

Régime sans gluten : plus de gras, de sucre et d'additifs, et de  potentielles carences - Sciences et Avenir

 

 

Le régime sans gluten est-il facile à suivre ?

bien que ça demande un temps d'adaptation, le régime sans gluten est de plus en plus facile à suivre. Aujourd'hui, on trouve dans presque tous les magasins des produits exempts de gluten,sur internet il y a beaucoup de recettes diverses sans gluten.

 

Les produits sans gluten en vogue en 2017 - Nutractiv

 

 

Le régime san gluten doit-il être accompagné du régimle sans caséine?

Non, l'un et l'autre peuvent se faire seuls. Cependant il est conseillé de détecter assez rapidement si votre autiste a une intolérance à la caséine ou au gluten, afin de choisir le meilleur régime à faire. Cependant manger modérément du gluten et de lacaséine vous trouvera en meilleure santé que vous soyez autiste ou pas.

 

Regime sans Gluten & sans Caséine : Intolérance, Régime | LaNutrition.fr

 

Qu'est la caséine?

Si vous désirez connaîtretout sur la caséine, allez lire ces excellents rapports. Concernant la dangerosité du lait, visitez ce site

 

Ligne de production de caséine

 

Que faire lorsqu'on doit prendre l'enfant au magasin et qu'il veut des biscuits, des bonbons ou du chocolat industriel ?

Expliquez-lui que ces produits sont mauvais, que c'est la raison pour laquelle on leur met des beaux emballages. Prenez avec vous des biscuits sans gluten, fabriqués maison, que vous aurez emballés dans un papier transparent avec un joli ruban, et offrez les leur.

 

.Faire ses biscuits maison c'est bien mieux pour la santé Ma Cuisine Santé

 

Comment bien équilibrer l'alimentation sans gluten et sans caséine, sans acidifiants et sans matières grasse saturées ?

Tout d'abord il est essentiel de lire les étiquettes de chaque produit que vous achetez. Certains ont leur composition écrite si petit, qu'il vous faut une loupe pour la décoder. Si vous n'arrivez pas à lire, laissez ces produits, ils cachent sûrement quelque chose de louche. Ensuite, il faut savoir ce que l'organisme à besoin pour vivre en protéines, lipides, glucides, vitamines, acides gras essentiels, minéraux. Faites attention à ne pas trop consommer,  les matières grasses, comme le beurre, la viande rouge, la charcuterie, les tourtes et gâteaux.

 

On cuisine la charcuterie pour les fêtes sur France Bleu Alsace

 

Quels sont les aliments à éviter et pourquoi?

le sucre blanc, les bananes, le lait, les blés et tous leurs dérivés,les phosphates, les plats tout prêts, biscuits, glaces, gâteaux industriels, sauces et soupes en sachet, les sodas.

 

Livre : Toxiques alimentaires, le livre de Marie Langre et Maurice Rabache  - Librio - 9782290342978

 

Le sucre rend-il hyperactif?

Par sucre,il faut englober glucose, fructose, et autres sucres synthétisés. concernant les autistes,nous avons remarqué qu'après une consommation importante de sucre, ils deviennent nerveux, irritables et font facilement des crises.

 

agro

 

Quant aux bien portant, voici ce que vous devriez savoir selon

le professeur Maurise Rabache.

 

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à nous les posez et venz nous rejoindre. 

 

bannière de présentation

 

 


25/06/2021
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La nutrition barbare

Selon les recherches sur les premiers humains, nos ancêtres étaient chasseurs-ceuilleurs nomades.

 

 

La nourriture était constituée de gibier, de baies et de racines, de feuilles et d'un peu de graines sauvages. Au niveau nutritionnel, il y avait essentiellement des protéines, des lipides, des fibres, et des glucides faibles, mais pas de sucres lents. Il n'y avait ni lait, ni sucre, ni céréales, ni tout ce qui est considéré comme indispensable aujourd'hui.

A partir du Néolithique, il y a 10000 ans, l'humain se sédentarise et change son alimentation. Il commence à élever des animaux et développe l'agriculture, produisant des céréales (blé, seigle, orge) et des légumineuses. Cet agriculteur-éleveur du Néolithique a réduit la variété de son alimentation car seuls quelques animaux et seules quelques espèces végétales pouvaient être produits. Sur la santé, cela provoqua des carences, diminuant leur espérance de vie et puis l'agriculture se révéla plus pénible en efforts physiques que la traque et la chasse du gibier. De plus, l'agriculture humaine est partie dès le départ sur de mauvaises bases : en retournant la terre, l'humain désorganise la vie bactérienne du sol, en dénudant le sol, il nuit au cycle naturel de l'humus et appauvrit donc le sol, obligeant à trouver des fertilisants pour compenser. Et enfin, on a découvert récemment qu'une plante s'adapte à un type de sol et qu'il suffit de replanter les graines d'une plante dans le même lieu où elle a déjà poussé pour accroître son efficacité. Les principes de permaculture découverts récemment montrent que l'humain du Néolithique aurait pu produire plus de nourriture pour moins d'efforts. En cela, les civilisations amérindiennes ont développé des techniques plus intelligentes et plus respectueuses du milieu naturel que les européennes et asiatiques.



 

L’homme primitif avait vécu en harmonie et en équilibre avec la nature et lorsque sa nourriture naturelle se déplaçait du fait des migrations des espèces ou du cycle des saisons, il se déplaçait avec elle. En se sédentarisant, il s’imposa de nouvelles contraintes et de nouvelles restrictions.
Car en sortant de ce quasi paradis terrestre pour devenir autonome par rapport à ses sources d’approvisionnement alimentaire, l’agriculteur-éleveur dut notamment faire face à de nombreux nouveaux risques : risques des caprices du climat, risques au niveau du choix des variétés et des espèces plus ou moins productives et fragiles, mais risque aussi sur le choix des sols plus ou moins adaptés.
Par ailleurs, l’émergence de l’agriculture et de l’élevage généra une politique nataliste et productiviste de la part des intéressés. Devant la peur de manquer, l’agriculteur n’eut en effet de cesse de penser qu’il fallait produire plus et que pour cela, il avait besoin de bras supplémentaires.
Sans le savoir, le laboureur et ses enfants ont ainsi ouvert la porte à un cercle vicieux. En contribuant à un essor démographique constant, les risques et la gravité des disettes du fait des mauvaises récoltes en étaient d’autant plus catastrophiques.

 

 

Le paysan a alors été à la base des civilisations : au proche-orient Sumériens, Egyptiens, Hittites puis Phéniciens, Perses, Hébreux, et enfin les Grecs.

 

 

Les Grecs anciens sont à la base de la civilisation occidentale. Or les philosophes grecs ont développé une pensée sur la nutrition qui a eu des conséquences jusqu'à aujourd'hui. En effet, pour ceux-ci, l'homme civilisé transforme et exploite la nature à son profit, de ce fait l'agriculteur avec son travail difficile est valorisé, tandis que l'éleveur de troupeaux et le chasseur-cueilleur sont considérés comme des fainéants, le nomadisme et le semi-nomadisme sont relégués au monde barbare tandis que l'homme civilisé lui se doit d'être sédentaire et de considérer la nature comme de la matière à travailler. On est pas loin du concept industriel qui consiste à prendre de la matière première pour en faire un produit.

La civilisation grecque s'est étendue sur tout le proche-Orient, mais les Romains, eux, depuis l'Italie ont constitué un empire de l'Ecosse à l'Arménie et du Danube au Sahara.

 

 

 

Les Romains étaient à la base de gros consommateurs de viande, notamment du porc. Puis les besoins militaires les ont contraint à modifier leur alimentation : pour nourrir les nombreuses légions en campagne, le blé a de nombreux avantages. Le grain se conserve longtemps et se transporte par chariots, sous forme de farine les soldats romains le cuisaient pour manger du pain blanc qui est très énergétique. Ils le cuisaient aussi pour former un « biscuit » (bucellatum) de plusieurs kilos, que chaque soldat pouvait porter avec son équipement et qui assurait deux semaines de vivre.

 

 

 

Ainsi le blé est devenu peu à peu l'aliment préféré du légionnaire, et comme les légions romaines ont eu un fort impact culturel dans les régions conquises européennes (Grande-Bretagne, Gaule, Espagne, Europe centrale, Balkans…). L'alimentation à base de blé n'a pas été sans conséquences sur la physiologie des Romains : diminution de la taille, caries, carences diverses. Le blé qui contient des substances similaires à certaines drogues, rend dépendant les gens, et les rend patauds, solides et résistants, mais peu inventifs, lourds, lents et peu enclins à la révolte. Idéal pour les légionnaires qui devaient surtout occuper le terrain et être capable de porter de lourdes charges, et à qui on demandait surtout l'obéïssance et la discipline. En revanche, lorsque les Romains avaient besoin de troupes mobiles et agiles, ils recrutaient des auxiliaires barbares, notamment des Germains. C'est une des raisons principales du besoin qu'ont eu les dirigeants romains d'intégrer des barbares comme aujourd'hui nos dirigeants ont besoin de migrants, surtout pour les métiers physiques ou les sports de haut-niveau.

 

 

 

De son côté, le barbare germanique avait une alimentation plus diversifiée que le soldat romain : s'il cultivait aussi des céréales, elles étaient plus variées, et il chassait, cueillait, et élevait des animaux en semi-liberté. Par exemple les porcs étaient élevés dans les grandes forêts de chêne de Germanie, on les retrouvait grâce à des cloches fixées à leur cou.

Le poisson d'eau douce peut être localement abondant dans les rivières et les étangs, permettant facilement un approvisionnement en protéines les jours maigres, pendant lesquels la viande est interdite par la religion chrétienne. La viande est salée pour être conservée par les paysans, qui la consomment souvent bouillie, avec des céréales, légumes ou légumineuses. Elle est généralement consommée rôtie ou braisée par les seigneurs. Beurre et lait sont des signes de culture culinaire barbare, nourriture des Bretons, les Gallo-romains préférant l'huile d'olive et le fromage. Mais les Francs sont de grands amateurs de lard. Le fromage est souvent du fromage de chèvre, à la rigueur de brebis (les moutons sont surtout élevés pour leur laine et leur viande), les bovins étant avant tout des animaux de trait, il y a encore peu d'élevage de vaches laitières.

 

 

Les conséquences ont été que les barbares germaniques ont été souvent plus grands et plus forts que les Romains, plus agressifs aussi car la viande rouge a tendance à accentuer ces côtés là chez l'humain. On comprend que mieux nourris, ils ont été de plus en plus nombreux au moment où l'empire romain lui était en déclin démographique, certainement dû à la faible productivité des champs de céréales de l'époque et aux carences alimentaires du régime à base de blé. Cela peut être une des raisons du triomphe des Germains sur Rome au 5ème siècle.

 

 

Le haut-moyen âge européen est une période où les cultures romaines et germaniques se mélangent. C'est la dernière période de notre histoire où le peuple a eu une alimentation diversifiée non exclusivement basée sur le pain.

 

Le capitulaire de Charlemagne, De villis vel curtis imperialibus (Des terres et cours impériales), acte législatif édité vers l'an 800, donne une liste de 90 plantes et arbres fruitiers dont la culture est recommandée dans les jardins de l'empire. On y trouve des légumes identiques à ceux de la période romaine : navet, chou, poireau, carotte, panais, salades et herbes à porées. Cette liste est un peu théorique : certains légumes sont plus faciles à cultiver dans le midi de la France (concombre, melon, fenouil...) que sous le climat de la région d'Aix la Chapelle.

A remarquer dans cette liste : le haricot (fasiolum) est en fait le haricot dolique européen et non le haricot que nous connaissons habituellement, qui vient d'Amérique et la courge (cucurbitas) est la gourde calebasse, à ne pas confondre avec la courge américaine. Inutile donc de chercher dans cette liste tomate, pomme de terre ou courgette, eux aussi originaires d'Amérique et inconnus en Europe avant la fin du 15e siècle, ou l'aubergine, connue des arabes au 8e siècle, mais qui n'arrive en Catalogne qu'au 14e siècle.

Les légumes sont cultivés dans les jardins potagers des villes et des campagnes. Les paysans ne payent pas d'impôts sur la récolte de leur potager et peuvent complémenter leur alimentation par la cueillette des herbes aromatiques et des herbes comestibles le long des chemins ou dans les champs.

En dehors du pain, consommé par tous, céréales et légumes sont des nourritures qui conviennent davantage aux paysans pauvres ou aux moines qui font vœu de pauvreté qu'aux guerriers et aux nobles, qui ont le pouvoir et ont besoin de la force apportée par la viande. Cette idée d'une alimentation liée à la classe sociale va se poursuivre et se développer pendant toute la période médiévale.

 

 

Jusqu'à aujourd'hui :

Le moyen-âge a été une période de transition alimentaire assez dure pour le peuple. L'essor démographique, notamment des villes a été le moteur de cette transition. En effet, les bourgeoisies urbaines ont peu à peu dominé l'arrière-pays rural pour le mettre au service du ravitaillement urbain. Là encore, comme pour les légionnaires, le plus simple et le plus efficace est d'importer du blé pour que les boulangers fassent du pain. Le pain est devenu l'aliment des masses urbaines et les paysans forcés de le produire. Par ailleurs, à partir du 9e siècle, la chasse est devenu le privilège du seigneur. Les populations européennes se sont retrouvées beaucoup plus qu'auparavant dépendantes des aléas saisonniers et les foules des villes ont été sensibles au prix du pain, devenu l'indice de leur misère ou de leur mieux-être. Des famines ont eu lieu épisodiquement et souvent des disettes. Apparaissent aussi des spéculateurs du blé, n'hésitant pas à faire monter les prix en affamant le peuple. On croit que les découvertes de nouvelles espèces à cultiver en Amérique à partir du 16e siècle, ou celles transmises par les Arabes, ont permis de diversifier la nourriture des Européens et d'améliorer la condition de vie du peuple, il n'en est rien. Si le maïs et la pomme de terre ont une productivité plus grande que le blé, elles ont été introduites tardivement par rapport à l'époque de leur découverte (18e siècle) et cela n'a pas résolu le problème des carences alimentaires. Le devéloppement de la betterevave sucrière a permis d'améliorer la productivité en supprimant la jachère, mais le sucre, s'il permet de créer de nouvelles recettes, n'est pas en soi un progrès alimentaire, mais contribue plutôt à son déclin. Car le sucre, comme le sel, s'ils rendent le plat plus appétant, trompent nos sens et nous font oublier le vrai goût des aliments. Ainsi peu de gens savent quel est le goût réel d'une frite puisqu'elle est souvent noyée dans le sel.

 

 

 

 

La colonisation de l'Amérique du nord a aussi des conséquences sur l'alimentation occidentale : à partir du 19e siècle, la constitution de vastes troupeaux de bœufs dans les grandes plaines va réduire le prix de la viande de bœuf. Les Etats-Unis d'Amérique vont attirer des millions de migrants européens en leur offrant une alimentation basée sur le pain et le steack de bœuf, ce qui va créer le célèbre Hamburger et connaître ensuite un succès mondial. Peu à peu, on tend vers une alimentation basée sur le blé, le bœuf, la pomme de terre (les frites). Comme autrefois pour les Romains, les U.S.A. ont limité la diversité alimentaire à des fins impérialistes. Il s'agit d'une rationalisation de type industriel avec recherche de l'efficacité maximale : nourrir les masses, accroître sa population, tout en développant l'agro-industrie. Cette alimentation made in USA a les conséquences que l'on sait : obésité, diabète, et problèmes cardio-vasculaires. Cette alimentation vient du fait que l'on gère la population comme un troupeau de bœufs, peu importe qu'ils engraissent, l'important est qu'ils soient nombreux.

 

 

 

Ere industrielle : la diversification dans l'uniformité.

L'ère industrielle a considérablement modifié notre alimentation. Le chemin de fer, puis la route et le frêt aérien ont permis l'approvisionnement de magasins d'alimentation toujours plus grands avec des produits de plus en plus éloignés. Normalement cela aurait dû diversifier notre alimentation et nous permettre enfin de manger mieux. Malheureusement cela ne fut pas le cas, voici pourquoi :

Tout d'abord l'industrie n'a eu de cesse de choisir ses produits sur des critères d'efficacité commerciale et non sur l'intérêt collectif. Ainsi pour chaque espèce agricole, une ou deux sont privilégiées et les autres abandonnées. Par exemple le maïs est une plante qui a une centaine de variétés, mais une seule est privilégiée par l'agro-industrie, privant ainsi agriculteurs et consommateurs d'une diversité. Il en est de même pour les fruits, les légumes, et toutes les céréales. Jusqu'à nos livres de recette qui n'utilisent pratiquement qu'une ou deux céréales (blé et maïs) et le lait de vache. Le blé par exemple, ne se trouve pratiquement dans notre alimentation qu'avec la farine de froment et l'industrie a multiplié les produits avec cette seule céréale : différentes sortes de pâtes, pizzas, beignets, tartes, gâteaux, biscuits, le froment est partout, difficile d'y échapper. L'industrie laitière s'est développée à tel point que le lait de vache est consommé chaque jour de façon abusive. L'industrie a compris tôt l'intérêt qu'elle avait de convaincre les peuples du monde que le lait de vache était un aliment indispensable au développement de l'enfant : le lait de vache a été transformé en poudre afin de se substituer au lait maternel, lequel est pourtant infiniment plus riche et composé d'anticorps. Ainsi gluten et caséine, protéines pourtant indigestes, sont consommés quotidiennement depuis la naissance.

 

 

 

Ensuite, l'industrie modifie les aliments pour améliorer leur conservation et leur aspect extérieur : irradiant les fruits, notamment ceux venus d'outre-mer, et augmentant les traitements chimiques divers. Les farines de froment de blé sont enrichies au gluten afin d'augmenter leurs capacités de panification. L'industrie en proposant de plus en plus de plats tout faits et d'aliments transformés cherche aussi à diminuer ses coûts de fabrication, transformant les recettes aux dépends de la santé et de la diversité alimentaire : ainsi l'industrie utilise-t-elle le sirop de glucose pour sucrer plus efficacement, l'huile de palme pour former des pates plus malléables, et un nombre de conservateurs et autres produits chimiques impressionnants. L'industrie en modernisant l'agriculture utilise des pesticides de plus en plus nocifs, et pour permettre de cultiver les mêmes espèces dans tous les climats et tous les types de sol, l'industrie a choisi de modifier les espèces génétiquement au lieu d'utiliser la biodiversité. Enfin, la viande est devenu l'aliment phare de tous les magasins, et sa consommation a considérablement augmenté, au-delà des réels besoins nutritionnels. Cela a provoqué l'élevage intensif, lui aussi consommateur d'engrais chimiques, mais pour nourrir ces troupeaux immenses, on importe du maïs et du soja transgénique d'Amérique et comme les bêtes tombent plus souvent malades, on leur innocule toujours plus de vaccins et d'antibiotiques.

 

 

 

Tout cela a de graves conséquences sur la santé : explosion de l'obésité dans le monde, diabète, multiplication des cancers et des maladies neurologiques. Cela a en outre des conséquences écologiques dramatiques : désertification, destruction des forêts primaires, assèchement des nappes phréatiques, pollution des eaux et des sols, destruction de la biodiversité. Quant aux conséquences sociales de la fin du modèle agricole en place depuis le Néolithique elles sont tout autant désastreuses : exode rural, bidonvilles, migrations, chômage de masse, fin de la gratuité du vivant. L'humain est de plus en plus dépendant, le paysan pouvait vivre de son propre travail tandis que l'humain moderne occidental doit trouver du travail dans une économie mondialisée avec une concurrence exacerbée.

 

 

 

En conclusion, on s'aperçoit que l'alimentation humaine a un fort impact sur notre santé, notre caractère et notre physiologie. L'alimentation occidentale actuelle que l'on veut exporter partout (froment-lait-viande) si cela couvre en apparence nos besoins nutritionnels et nous a fait grandir, d'un autre côté nous a aussi fait grossir, nous rend patauds, dociles et endurants à la tâche comme jadis le légionnaire romain, cette alimentation est idéale pour faire de nous de bons ouvriers d'usine. L'humain occidental s'affaiblit dans un second temps, nous devenons plus maladroits, moins athlétiques, moins agiles, nous avons des problèmes de poids, de peau, de coeur, et nous devenons idiots : hyperactifs, dépressifs plus ou moins chroniques, autistes, bipolaires, bordelines, schizophrènes, alzeihmers et parkinsons, sans parler des innombrables tocs et manies diverses. D'une façon générale, c'est toujours plus d'êtres humains qui sont comme le dit l'expression populaire « à côté de la plaque ».

 

 

L'humain moderne actuel n'est pas en bonne santé mentale et c'est dû principalement aux pollutions et à son alimentation, laquelle est au finale non pas civilisée comme l'avaient pensé les philosophes grecs, mais véritablement barbare.



 

 

 

Rien ne vaut les antiques livres de cuisine...

Un livre de cuisine : Excerpta de Vinidarius

Le seul livre de cuisine romaine qui nous soit parvenu est le De re coquinaria, attribué à Apicius, un riche gourmet de l'époque de Tibère, réputé pour ses dépenses alimentaires extravagantes et son goût du raffinement. En fait Apicius n'est présenté comme l'auteur de recettes de cuisine qu'à partir du 4e et 5e siècle.

La dernière partie, appelée Excerpta (extraits) d'Apicius, est attribuée à Vinidarius. La langue des Excerpta est postérieure à la première partie du De re coquinaria, elle daterait du 6e siècle.

Vinidarius est un Ostrogoth de la noblesse (il est appelé viro inlustri, illustre). Les Ostrogoths ont colonisé l'Italie dans la première moitié du 6e siècle et sont chassés d'Italie à partir de 552 : Les Excerpta seraient donc antérieures aux années 550.

Les Excerpta présentent une liste d'épices, de graines, de plantes séchées, de boissons et de fruits à coques, suivie de 31 recettes, en majorité des sauces ou des viandes et poissons en sauce. On constate à la fois une continuité avec la cuisine de la première partie du De re coquinaria et une évolution. Par exemple, dans les Excerpta, certaines herbes aromatiques sont moins présentes (rue, menthe, cumin, sarriette, thym) ou même absentes (persil ou fenouil). Le safran sert désormais pour colorer les sauces et le nard, héritage de la mode de la cuisine de Byzance, est utilisé dans deux sauces. Le clou de girofle fait sa première apparition dans la liste des épices, mais il ne sera utilisé en cuisine que chez Anthime.

Miel, garum, vinaigre et vin paillé, typiques de la cuisine romaine antique, sont très présents, Les légumes entrent dans la préparation de plusieurs plats (choux, bette, brocoli, poireau, céleri), comme les fruits (dattes, raisins secs, pignons).

Parmi les 17 recettes de viandes, 7 concernent le porc, les autres l'agneau, le chevreau, le poulet, les tourterelles, perdrix et grives. Parmi les 13 recettes de poissons sont cités rascasse, germon, surmulet, murène, sole et langouste. Certaines recettes sont très proches du De re coquinaria.

 

 

 



De re coquinaria

Le livre d'Apicius est très présent pendant le Haut Moyen Age, cité par Isidore de Séville (560-636), copié par les moines des abbayes de Fulda et de Tours, à l'époque carolingienne. Un seul manuscrit de Vinidarius a été retrouvé.

Peut-on en conclure que la cuisine des élites est plus proche de la cuisine gallo-romaine que de la cuisine des Germains ?

Liliane Plouvier, historienne médiéviste de Bruxelles, qui a publié Festins mérovingiens avec Alain Dierkens, parle de la modernité culinaire de Vinidarius, et propose, en exemple, une recette de germon (thon), qui serait peut-être à l'origine de la sauce tartare (rappelons que Vinidarius est Ostrogoth et que le mot tartare désigne souvent les "barbares nordiques") :

Pilez du poivre, des graines de livèche, de l'origan, de l'oignon sec, des jaunes d'œuf cuits durs, du vinaigre et de l'huile. Amalgamez le tout et versez sur le poisson. (n°12 – traduction J. André).

 

 

 

Un livre de diététique : De observatione ciborum d'Anthime

A la même époque, paraît un livre de diététique : De observatione ciborum, écrit par Anthime, médecin grec de Thierry 1e (roi des Francs et fils de Clovis de 511 à 533). Anthime a fait ses études de médecine à Byzance. Exilé, il s'est réfugié à la cour de Théodoric à Ravenne. Ce dernier, rival de Thierry 1e l'a ensuite envoyé à la cour du roi franc pour l'impressionner.

 

 

 

 

 

 

 

Anthime écrit, en latin, pour Thierry 1e un traité de diététique sous forme de lettre (Epistula anthimi), comprenant une préface et un catalogue de 91 paragraphes présentant des aliments, avec des indications médicales et culinaires.

Le De observatione ciborum se rapproche davantage des livres de diététique antique que du livre de cuisine De re coquinaria. Mais, contrairement aux livres de diététique traditionnelle, il se contente de développer la partie description des aliments en oubliant les indications médicales traditionnelles aux livres de diététique hippocratique concernant le climat ou les exercices physiques. Et les indications diététiques sur les aliments se transforment parfois en recettes de cuisine.

Ces recettes sont très souvent présentées de manière sommaire :

La tétine de truie, elle aussi, est bonne frite ou bouillie. [… ] La plie ou la sole … conviennent bien bouillies dans l'huile et du sel. (Traduction C.Deroux).

Elles peuvent être plus développées :

Les lièvres, quand ils sont jeunes, conviennent, eux aussi, s'ils sont mangés avec une sauce douce contenant du poivre, quelques clous de girofle, du gingembre, du costus, du nard, épi ou feuille. (Traduction C.Deroux).

On retrouve ce mélange d'épices (le gingembre étant remplacé par le poivre) dans une recette nettement plus détaillée de vache braisée. Cette recette rajoute du vinaigre et du miel ou de la sapa (vin cuit réduit de moitié) pour donner à la sauce une saveur aigre douce très romaine.

De même que Vinidarius s'inspirait de la cuisine romaine tout en apportant des innovations, Anthime présente des indications culinaires ou diététiques dans la tradition gréco-romaine, des aspects de la tradition culinaire franque, mais également des recettes nouvelles. Liliane Plouvier estime qu'Anthime est "l'inventeur" d'une recette proche des œufs à la neige (Afratus) et d'une autre qui annonce les quenelles de brochet (Spumeum de brochet), peut-être des recettes d'origine byzantine.

Le porc (viande plus germaine que latine) concerne 7 paragraphes, le lard remplace l'huile d'olive. Anthime justifie même la pratique germanique de manger du lard cru alors que dans la tradition romaine, le cuit est supérieur au cru : ce médecin s'adapte à la culture franque de son maître, en bon diplomate qui n'ose désapprouver certaines pratiques, même si elles semblent contraires à la culture médiale antique, tout en indiquant, malgré tout, ce qui est meilleur !

 

 

 

De observatione ciborum

Anthime recommande donc la cervoise mais propose de réserver laitages et beurre, dont les Francs sont de grands amateurs, pour les malades et conseille l'huile d'olive. Il propose de privilégier la cuisson des aliments et la viande bouillie (symbole de civilisation), meilleurs pour la santé, selon la théorie hippocratique des humeurs, alors que les Francs aiment la viande rôtie (symbole de barbarie), voire crue. Il condamne la consommation excessive de viande et lait pour privilégier les légumes, selon l'habitude antique.

Viandes d'élevage (porc, agneau, chevreau, bovins), viandes de basse cour (poule, coq, oie, paon, faisan) et gibiers à poil (chevreuil, sanglier, lièvre) ou à plumes (tourterelle, étourneau, grue, perdrix, pigeon, moineau, becfigue, canard et outarde) sont étudiés. Poissons de rivière (truite, perche, brochet, saumon, esturgeon, anguille, goujon, lamproie) ou de mer (plie, sole, peigne de mer) ainsi que les huîtres sont également décrits. Mais 44 % des aliments décrits concernent légumes ou céréales.





 

 


24/02/2021
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Le régime sans gluten et sans caséine

Ce régime élimine tous les aliments contenant du blé, du seigle, de l'orge et de l’épeautre. Pour plus amples renseignements sur ce régime.

 

Depuis de nombreuses années, des parents nous ont fait part de liens possibles entre l’alimentation et l’autisme, mais il y a maintenant de plus en plus d’études qui montrent que plusieurs aliments jouent réellement un rôle sur le développement du cerveau chez certains enfants et entraînent des comportements autistiques. Il ne s’agit pas ici d’allergies, mais du fait que bon nombre de ces enfants sont incapables de dégrader certaines protéines.

 

sans gluten

 

 

Des chercheurs en Angleterre, en Norvège et à l’University of Florida ont trouvé des peptides (produits par la décomposition des protéines) à propriétés opiacées dans l’urine d’un très fort pourcentage d’enfants autistes. Les opioïdes sont des drogues, comme la morphine, qui ont un effet sur le fonctionnement du cerveau.

Les deux protéines qui sont au banc des accusés sont le gluten (une protéine du blé, de l’avoine, du seigle et de l’orge) et la caséine (une protéine du lait).

Il peut y avoir une très bonne raison pour expliquer le fait votre enfant semble ne consommer que ces aliments. Les opioïdes (tout comme c’est le cas pour l’opium) créent une forte dépendance. Si votre enfant présente des taux élevés d’opioïdes, cela explique le fait qu’il recherche alors tout spécialement les aliments qui contiennent les protéines en cause. Vous pensez peut-être que votre enfant refusera de manger si vous supprimez ces aliments de son alimentation, mais en fait, de nombreux parents ont déclaré qu’après une réaction initiale attribuable au «retrait», leur enfant a commencé à montrer un intérêt pour d’autres aliments. Au bout de quelques semaines, la plupart des enfants ont surpris leurs parents en élargissant encore davantage leur régime alimentaire.

 

Le lait est-il pas indispensable à la santé des enfants?

C’est ce que les Américains croient, principalement à cause des campagnes efficaces menées par l’American Dairy Association. De nombreux parents sont ainsi convaincus qu’il est de leur devoir de donner le plus de lait possible à leurs enfants. Pourtant, des tas d’enfants en excellente santé n’en boivent jamais. Les enfants ont besoin de calcium, pas de lait. On dit d’ailleurs du lait de vache que c’est «l’aliment le plus surestimé qui soit» et même il ne serait «bénéfique que pour les petits veaux»! On a de plus découvert que le lait de vache contenait une hormone qui bloque l’absorption du calcium chez les humains.

 

 

Danger-produits-laitiers

ll faut cependant faire bien attention. On doit en effet supprimer de l’alimentation tous les produits laitiers, c’est-à-dire le lait, le beurre, le fromage, le fromage à la crème, la crème sûre, etc. Cela comprend également les produits qui contiennent de la «caséine» et du «lactosérum (ou petit-lait)» et ceux dont l’un des ingrédients contient le mot «caséine» . Lisez bien les étiquettes; certains produits comme le pain et le thon en conserve contiennent des produits laitiers. Même le fromage de soya renferme habituellement de la caséinate.

 

Il faut bien comprendre que, chez certains enfants, ces aliments ont un effet nocif sur le cerveau. Pour plusieurs d’entre eux, il est encore plus important d’éliminer le gluten de l’alimentation que les produits laitiers. Vous ne donneriez pas volontairement du poison à votre enfant, mais s’il fait partie de cette catégorie, c’est alors exactement ce qui peut se produire. Il est probable que chez ce groupe de personnes autistes, ces aliments sont vraiment dommageables pour le cerveau en développement.

 

 

Quels que soient les mécanismes impliqués ou les résultats des tests biomédicaux, nous suggérons le retrait de tous les laitages.

Les effets de la suppression des produits laitiers peuvent souvent être constatés rapidement. En fonction de l'âge du sujet, cela peut aller de 2-3 jours (pour les plus jeunes) ou 10-14 jours chez les adultes.

Nous avons aussi observé que beaucoup d'enfants ayant un meilleur niveau de fonctionnement retiraient d'eux-mêmes les produits laitiers de leur alimentation de toute manière.

 

produits laitier non

 

De nombreux Asperger, par exemple, se plaignent de confusions ou de difficultés de concentration lorsqu'ils boivent du lait. Ils évitent le lait mais rationalisent cela en disant qu'ils "détestent le lait" ou le trouvent "gluant". D'un autre coté certains enfants utilisent clairement le lait comme une drogue et en boivent ce qui est généralement considéré comme de grandes quantités. 

Les cultures d'Europe de l'Ouest sont empruntes de l'idée que le lait est merveilleux et indispensable dans l'alimentation. Les diététiciens, infirmiers et les praticiens médicaux ne sont pas facilement convaincus du fait que le lait n'est pas prévu pour les êtres humains et que sa consommation dans de nombreux cas est indésirable et inapproprié. On a remarqué une augmentation des cas d'autistes chez les migrants en Suède (Gillberg 1996) comparé à la population indigène. Il y a plusieurs explications théoriques mais l'une d'entre elle implique la consommation d'aliments pour lesquels les sujets ne sont pas génétiquement équipés en terme d'enzymes ou de capacités métaboliques d'assimilation. L'absence de l'enzyme lactase chez les sujets d'origine africaine et la disparition d'enzymes qui digèrent la caséine chez les sujets d'origine chinoise vers l'âge de 12 ans sont des exemples bien documentés de ce phénomène.

 

Voir l'entretien avec Thierry Souccar

 

livres lait mensonges et propagande

 

Il n’y a finalement qu’en Europe que les consommateurs se sont laissés persuadés qu’il fallait, pour être en bonne santé, se gaver de yaourt. Sous la pression de Danone, les français sont devenus les plus gros consommateurs mondiaux de yaourt, les américains et les canadiens se sont montrés moins réceptifs à ce concept publicitaire. Tous les autres bénéfices supposés des laitages, pour renforcer l’immunité, prévenir l’ostéoporose, le surpoids, le diabète, ou les maladies vasculaires, ne résistent pas à l’analyse. Il est choquant de constater que les conseils alimentaires, donnés au plus haut niveau par des médecins ainsi que par des organismes officiels et suivis par des millions de personnes, ne reposent finalement sur aucune preuve scientifique !

 

super danone

Or, au niveau de consommation actuellement recommandé par les autorités sanitaires, c'est-à-dire trois à quatre laitages par jour, nous augmentons très probablement le risque de maladies chroniques au lieu de le diminuer. Tout simplement parce que ce niveau de consommation est sans précédent dans l’histoire alimentaire de l’humanité, et que nous n’y sommes pas génétiquement adaptés.

 

 

 

 

Après un an de régime sans gluten et sans caséine de nettes améliorations ont été observées, de plus, la réduction de la résistance à apprendre a été démontrée dans tous les cas. Parfois on constate une aggravation du comportement souvent liée à la rapidité du changement chez l'enfant, il peut ainsi devenir soudainement perturbant pour ses proches car demandant une prise en charge totalement différente.

Les régimes sans gluten et sans caséine ont été principalement étudiés par Reichelt en Norvège et Shattock en Grande Bretagne.

Le Dr Karl Ludwig Reichelt mettre dans la page spécialiste rapporte que la suppression complète de la caséine et du gluten dans le régime alimentaire soulage les symptômes de l'autisme. Pourtant les autorités continuent à nier l'éviodence.

 

gluten

Il est conseillé de prendre des céréales bio, au fait que certaines céréales comme l’avoine, s’il est cultivé à côté d’un champs de blé, peut être contaminé par le blé.

De nombreuses familles se sont rendues compte que les choix des menus s'améliorent et se colorent dans une alimentation exempte de gluten et de caséine.

 

panier de fruits

De nombreux médecins et centres médicaux universitaires en font la promotion pour les enfants autistes, en particulier après en avoir constaté de visu l'efficacité.



L’épilepsie disparaît en même temps que les troubles digestifs lors de l'instauration du régime sans gluten. Parfois le diagnostic de ce type d'épilepsie conduit à la découverte de la maladie cœliaque ( intolérance totale au gluten).



Toutes ces interventions diététiques sont considérées comme marginales par les différentes spécialités concernées. Elles deviennent beaucoup plus intéressantes si on en fait un sujet d'étude à part entière recadré dans le contexte général " action des nutriments sur le fonctionnement cérébral ".



Ces interventions diététiques mériteraient d'être recadrées dans un ensemble plus large car l'autisme ne transforme pas un individu en une espèce à part. Si l'alimentation joue un rôle perturbateur dans le fonctionnement cérébral d'un enfant autiste, on peut s'attendre à ce qu'il existe un effet observable aussi chez les individus dits normaux et cet effet pourrait être simplement physiologique ( sans effets apparents sur l’organisme mais pouvant tout de même être détecté dans celui-ci).

Bien que les phénomènes de sensibilité à certains aliments soient connus depuis plusieurs décennies, ils sont rarement pris en compte dans le diagnostic et la thérapie de pathologies lourdes comme l'autisme.

 

chat

 

Les faits du régime sans caséine ni gluten n'ont été portés à l'attention du public que grâce aux efforts combinés de deux femmes qui ont fait leur propre recherche sur les traitements et mené croisade pour l'assistance aux autistes. L'information sur le régime sans caséine et sans gluten s'est ensuite répandue à travers le monde et a aidé des milliers de familles à faire face à l’autisme.

Les diététiciens, infirmiers et certains médecins ne sont pas facilement convaincus du fait que le lait ne soit pas prévu pour les êtres humains et que sa consommation dans de nombreux cas est indésirable et inapproprié.

Un régime libre de gluten et de caséine peut éliminer ces substances dangereuses du système de l'enfant, permettant un comportement plus calme, et plus d'accessibilité aux études. Le régime doit être 100% strict, et plus l'enfant le commencera jeune, plus les résultats réels seront rapides. Chez des enfants plus âgés les résultats peuvent être impressionnants, mais peuvent prendre une année complète avant de se manifester.

 

temps

 

Le gluten se retrouve dans les céréales courantes, telles le blé, l'orge, le seigle, l'avoine, le triticale, l'épeautre et le kamut. La caséine est une des protéines retrouvées dans le lait et les produits laitiers. Il est fréquemment observé dans les tests sanguins chez les enfants autistiques des signes d'une allergie à ces aliments.


Intégrer ces changements dans le menu quotidien peut sembler difficile de prime abord. C'est pourquoi les personnes concernées font de plus en plus appel à des nutritionnistes. Par ailleurs, des taux élevés d'opioïdes urinaires sont fréquemment observés chez les autistes. Ces substances proviennent du lait et du blé, et sont peut-être à l'origine des comportements stéréotypés typiques chez les autistes. D'autres allergies alimentaires peuvent être présentes, c'est pourquoi il importe de les dépister. Notez que souvent, les personnes autistes ont des attirances excessives vers les aliments qui causent leur allergie.

 

peptides

 

Nous avons étés très impressionnés par le nombre de parents, surtout les mères, qui ont pris l'initiative, souvent contre l'avis de professionnels, de retirer les produits laitiers de l'alimentation de leur enfant. Clairement, ces parents ont ressentis intuitivement que la réaction de leur enfant aux produits laitiers était anormale. Des vomissements de lait (de vache), de l'eczéma, particulièrement derrière les genoux et dans le creux du bras, de drôles de bosses blanches sous la peau; tôt dans leur enfance, des écoulements d'oreilles, une constipation et/ou diarrhée dès la très jeune enfance et des problèmes respiratoires ressemblant à de l'asthme peuvent tous être les signes d'un problème de digestion de la caséine.

 

 

 

Comme cela est précédemment indiqué, le retrait du gluten contenu dans un certain nombre de céréales, en particulier le blé, l'orge, le seigle ; étant donné la composition de l'alimentation occidentale et sa dépendance sur les céréales, n'est pas chose facile, mais la plupart le font sans trop de difficulté, remplaçant le blé par le riz et les légumes.

 

Les études norvégiennes sont les plus anciennes (Knivsberg 1995) et elles ont toujours suggérées le retrait du gluten comme de la caséine.

Il est souhaitable de tenir un journal des aliments. Si un aliment particulier paraît suspect, il devrait être retiré de l'alimentation pendant une période d'essai d'environ 2 semaines et les effets devraient être notés.

Certains médecins recommandent le retrait de tout aliment contenant des phosphates, lien sur page phosphate le régime de « Feingold » préconise largement le retrait des colorants synthétiques, particulièrement ceux commençant par la lettre E…

 

gourmand

 

Certains parents ont observé que des aliments particuliers entraînaient des comportements anormaux chez leur enfant : aliments, tels que le jus de pommes, les agrumes, le chocolat et le paracétamol.

 

 

Une hypothèse simple serait que certains composés de l'alimentation soient toxiques pour le système nerveux central (au même titre que l'alcool par exemple). Un défaut dans l’alimentation résulterait donc dans une accumulation excessive de ces toxiques avec pour conséquence une atteinte du système nerveux central.

Les chercheurs trouvent que plusieurs enfants autistes soumis à une diète d’alternance (sans caséine et sans gluten) et à des suppléments nutritionnels s’améliorent grandement. Plusieurs symptômes ont en effet été réduits de 90 %.

 

Le régime alimentaire est un important facteur dans le traitement de l’autisme. Il est recommandé par des autorités compétentes, que les enfants autistes mangent des aliments non traités, riche en alcalins comme les légumes, vu que le sang de plusieurs enfants autistes est plus acide.

 

régime

 

Le retrait du gluten

Le retrait du gluten nécessite celui des protéines (prolamines) d'un certain nombre de céréales, en particulier le blé, l'orge, le seigle et l'avoine. Étant donné la composition de l'alimentation occidentale et sa dépendance sur les céréales, ce n'est pas chose facile, mais la plupart le font sans trop de difficulté.

Il est très rare, pour cette raison, que le parent ou la personne affectée est repéré le rôle du gluten comme on repère celui du lait. Il y a toujours un certain degré d'envie de produits à base de gluten, et nous ne connaissons aucune personne autiste qui ait refusé des produits à base de gluten de la même manière qu'ils évitent le lait et les laitages. Il est étrange que nous soyons aussi attaché à ce qui est essentiellement la graine d'un type obscure d'herbe. Il est possible que la production de substances opioïdes soit un des éléments de son acceptation comme nourriture de base dans autant de pays du monde.

 

Les études norvégiennes sont les plus anciennes (Knivsberg 1995) et elles ont toujours suggéré le retrait du gluten comme de la caséine.

Il est intéressant de noter l'observation d'un phénomène que nous avons aussi remarqué chez les sujets ayant fait le choix de retirer le gluten et la caséine simultanément. Il y a une période de désintoxication rapide et d'amélioration. Cela tend à être suivi par une période où pas grand chose ne se produit et les parents se demandent si leur observation d'amélioration immédiate n'était pas une illusion. Après un laps de temps plus important, d'autres améliorations se font sentir, peut de temps après une deuxième période de symptômes de manque. Nous pensons que ce processus en double phase est dû aux effets séquentiels du retrait de la caséine puis du retrait du gluten de l'alimentation.

 

caséine

 

Les particularités alimentaires des enfants autistes sont bien connues et souvent ils limitent les aliments qu'ils acceptent de manger à quelques uns seulement. Il s'agit surtout de larges quantités de nourritures qui peuvent justement leur être néfaste, tel que nous l'avons décrit ci-dessus, mais certaines de ces nourritures sont complètement évitées. Si un enfant a un problème avec un aliment, il ou elle soit l'évitera activement ou au contraire l'utilisera plus ou moins comme une drogue.

 

dépendance

 

La situation est le miroir de ce que l'on rencontre chez les adultes ayant un historique d'abus d'alcool. Soit ils continuent à en abuser soit ils l’évitent comme la peste. Lorsque les principaux coupables sont supprimés de l'alimentation (le gluten et la caséine) le parent doit faire attention à la possibilité de transfert sur d'autres aliments potentiellement dangereux. A plusieurs occasions, nous avons connu des enfants qui détestent le lait et pourtant en demandent soudainement lorsque le gluten est retiré de leur alimentation.

 

alcoolic

 

C'est seulement maintenant, après le retrait de ces sources de protéines alimentaires agressives que des tests significatifs peuvent être effectués. A certaines occasions, les parents nous ont envoyés les résultats des tests sur les statuts en minéraux et vitamines (dans les cheveux ou le sang) avant et après le retrait du gluten et de la caséine. Les résultats avant étaient très en dehors de la norme en effet, et les résultats suivant l'exclusion des protéines néfastes indiquaient un retour à la norme. Nous avons interprété cela comme une indication que les fonctions intestinales étaient partiellement restaurées par le retrait de ces éléments; que les vitamines et minéraux provenant de l'alimentation étaient maintenant absorbées comme elles le devraient mais il peut, bien sur, y avoir d'autres mécanismes impliqués.

 

soupe

 

 

 


28/01/2021
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