une brique dans le mur

Alors que des centaines de villages en Bulgarie se meurent, du fait de l'exode massif vers les villes et l'étranger, des familles entières avec autistes veulent fuir des pays dictatoriaux où leurs enfants sont maltraités et leurs droits spoliés, où chaque pas est un combat. Ils rêvent d'une vie douce, simples et moins contraignante. Ils attendent la solidarité et des réponses quant aux traitements de leur autiste. Dans les pays industrialisés la seule réponse est l'enfermement tels des criminels.

Les parents d'autistes ne sont là que pour donner les résultats de leurs expériences avec leurs autistes à des pseudo spécialistes qui se les approprient ensuite. Ils n'ont pas droit au choix thérapeutique, à la parole, au droit légaux les plus basiques, comme d'être renseignés sur les rapports établis par les “éducateurs” des centres. La justice leur enlève même le droit sur leur enfant, le confiant à l'état, afin de masquer les horreurs qu'ils subissent, enfermés dans les hôpitaux psychiatriques.

Que restent-ils aux parents d'autistes comme aide? Hélas aucune aide étatique n'est désintéressée, il ne nous reste que la solidarité.

Prenons, avant qu'il ne soit trop tard, une voie de liberté pour nous et nos autistes. Mettons fin à notre culpabilité de les avoir placés dans des centres ou hôpitaux où ils ont été maltraités, ayons le courage de reconnaître que nous sommes au pied du mur et qu'il est temps de vivre un peu mieux.

Cessons de nous poser des questions à but matérialiste, alors que nos enfants souffrent dans leur chair et dans leur esprit. Laissons nos croyances au vestiaire des superstitions, et balayons, une fois pour toute, nos peurs qu nous clouent sur place. Osons, oui osons ! Osons la liberté !

C'est le but d'une brique dans le mur, et j'espère, un but qui pourrait être le vôtre.