une brique dans le mur

L'autisme, plusieurs méthodes, théories, prises en charge ont vu le jour ; cependant si toutes préconisent de soigner l'autiste ou améliorer sa vie, aucune ne pense à y inclure toute la famille. Attention, nous ne voulons pas déprécier les efforts faits pour aider la cause de l'autisme, nous mettons simplement en avant que les familles sont trop souvent laissées pour compte. Car en fin de compte, aujourd'hui ce sont encore les familles qui assument les autistes, et certains avec des difficultés qui paraîtraient insurmontables même pour des professionnels. Alors que les psy de tous poils tournent en rond et continuent de culpabiliser la mère tout en droguant et enfermant son enfant, les nouvelles méthodes psycho-éducatives demandent un investissement financier énorme aux familles, déjà saignées aux quatre veines pour leurs enfants, un investissement encore plus important de leur temps ; semblant oublier parfois qu'une journée ne se compose que de 24 heures. Que reste-t-il pour les parents ? Certains choisissent le suicide, d'autres l'abandon, d'autre encore l'assassinat de leur enfant avant de se donner la mort. Comme vous le constatez ce n'est guère réjouissant.

On nous vante tant le bien-être de l'enfant qu'on en oublie les parents et le cercle familial. Au lieu de tenir compte de leur efforts, on les minimise, on les discrédite, on les gomme. La mère est l'éternelle coupable de la maladie de son fils/fille et le père, qui doit travailler, ne s'investit jamais assez pour son enfant. Lorsque les parents à bout de force demandent de l'aide, on leur dit qu'il y a des groupes de parents qui se réunissent pour parler. Encore une fois, on regroupe les parents entre eux, sans tenir compte que leur enfant fait partie intégrante de leur souffrance. Nous pensons différemment : au lieu de priver les parents de leur enfant en les enfermant dans des centres, parents et enfants devraient s'allier dans un apprentissage de vie serein. Car les enfants autistes on autant à apporter à leur parent qu’inversement. Si tout ce qu'on savait et avait appris ne reposait finalement, que sur des habitudes, si nos façons de faire n'amenaient pas à avoir une vie heureuse ? Nos enfants autistes nous obligent à une remise en question perpétuelle, et c'est pourquoi bien des parents se demandent s'ils font juste. Au fond d'eux parle leur âme, qui les guide vers une solution qui ne s'offre pas à eux, dans cette société tournée de plus en plus vers le profit, et baignant dans la violence. Ne voyez pas en nous une secte dirigée par un gourou, mais les reflets de vos attentes et de vos ressentis.

Notre premier village sera fait dans l'harmonie de matériaux nobles ; dans l'entraide et la découverte. Les enfants autistes pourront travailler de concert avec leurs parents. Une fois le village fini chaque parent pourra y faire la place qui lui conviendra en accord avec sa famille, toute sa famille. Les enfants sains pourront aller à l'école, dans la ville voisine, faire des études sans que cela ne les empêche de revenir voir leur famille et leur frère ou sœur autiste. Grâce aux accompagnants les parents seront allégés du poids de surveillance perpétuelle envers leur enfant. Ils participeront de l'instruction et de l'éducation de leur enfant comme ils le désirent et seront les premiers à être consultés. Ils seront là pour observer le travail des accompagnants et les conseiller si besoin est. Ils pourront créer, et se libérer du carcan ménager grâce à des aides de ménage, ils pourront officier à tous niveaux et prendre des décisions importantes ou de simples conseils au sein de la communauté.

Il va de soi qu'une certaine organisation devra être respectée pour le bien-être de la communauté, mais celle-ci sera décidée en communauté par un conseil. Certains parents pourront aller travailler ailleurs que dans le village, mais ils devront toutefois y apporter leur contribution régulière, il est conseillé d'investir dans la mise en place d'entreprises, puisque nous héritons d'un village abandonné qu'il faudra faire revivre.

Les entreprises créées sur place permettront non seulement, de faire renaître un village, mais également d'offrir aux adultes autistes une possibilité de pouvoir travailler,ne serait-ce que quelques heures par jour. Nous avons en projet quelques idées :

• restaurant

• snack-bar

• lavomatic

• épicerie

• boutique d'artisanat

• boulangerie pâtisserie

• menuiserie

• quincaillerie

• local de tri et réception des dons

et bien d'autres, à votre imagination. Bien entendu cela demande un effort financier de base entre 10,000 et 100,000 euros. Tout dépend bien entendu de ce que vous voulez faire.

Quoi qu'il en soit vous aurez enfin une porte ouverte pour vous et votre enfant autiste afin qu'il ne soit plus un numéro sur une liste, afin que vous ne vous sentiez plus coupable de le placer, afin que vous puissiez vivre à ses côtés en observant chaque jour ses progrès, tout en étant aidés par des accompagnants. Notre méthode repose principalement sur du concret, tout en nous basant sur des méthodes déjà existantes. Nous n'attendons pas que lesdites méthodes soient prouvées scientifiquement, il suffit qu'elles aient fait leur preuves sur nos enfants.

Comme vous avez sans doute pu le lire sur ce site, nous sommes principalement : contre la vaccination obligatoire et l'admission de neuroleptiques et autres psychotropes en grosses quantité.

Si votre vie vous paraît bien lourde à supporter, si vous espérez mieux pour votre famille, si vous ne voyez plus de sortie à votre situation, si vous vous sentez capable de tout recommencer pour une vie plus saine en accord avec le bonheur de votre enfant autiste, alors Gastiga Vilagô est fait pour vous.

Par contre si vous pensez que nous ne sommes que des hurluberlus sectaires qui veulent retourner au moyen-âge, que les anti-vaccins sont des irresponsables, qu'on ne doit faire confiance qu'à la psychiatrie et psychanalyse, qu'un village pour autiste est une idée farfelue qui ne marchera jamais, ne prenez pas la peine de nous contacter, la société a déjà tout ce qu'il faut pour vous.

Sachez toutefois que pour une fois qu'on vous propose d'être les artisans des aides et du futur de votre, vos enfants, il serait dommage d'être arrêtés par des concepts ataviques, avalés à la hâte, sociétaux, et surtout un manque de confiance en vous. Vos enfants ont besoin de vous et vous d'eux, que cette dualité ne se fasse pas dans le sacrifice et la souffrance, mais dans la joie et le partage.