une brique dans le mur

une brique dans le mur

Nos combats commencent près de chez nous

Notre association « une brique dans le mur » est maintenant basée en Suisse à Bulle. Nos combats doivent prendre pied dans la réalité et faire en sorte qu'une aide réelle soit accordée aux parents d'autistes. Le concret dans le domaine de l'autisme est rarement mis en place ou mal géré. La plupart des autistes finissent dans des hôpitaux psychiatriques, n'en déplaise aux bobos qui pensent que l'autisme n'est pas une maladie. Toutefois il faut bien reconnaître qu'il y a mieux comme accueil qu'un « asile de fous ». Car on peut changer les termes, rafraîchir les installations, remplacer la camisole de force par une camisole chimique, les hôpitaux psychiatriques sont et restent toujours des « asiles de fous ». Aucun parent n'a envie de voir son enfant finir dans un de ses mouroir pour handicapés mentaux. Cependant le gouvernement ne fait rien pour changer cela. Au contraire on hospitalise de force de plus en plus fréquemment.

 

 

Les autistes et autres schizophrènes, lorsqu’ils sont violents sont traités comme des prisonniers sous haute surveillance. Et pourtant ils sont innocents. La loi devrait leur accorder les mêmes droits qu'aux autres. Au lieu de tenter de comprendre d'informer la société, on les cachent hors de la société, afin que tout le monde puisse dormir tranquille sans avoir peur. Il est prouvé cependant que cette méthode ne fonctionne pas puisque la société est malade de ses peurs. La preuve une recrudescence de vente anxiolytiques et qui n'est pas liée uniquement au phénomène du Covid.

 

 

Quant aux parents d'autistes, la plupart sont eux-même sous anti-dépresseur ; ce qui peut être grave compte tenu de l'attention soutenue que réclame un autiste. Heureusement il existe des associations qui aident les parents à résister au stress ! (sic)


L’objectif de la revue de littérature est de présenter les résultats des recherches conduites au début
de ce siècle sur le stress parental dans les familles avec un enfant atteint du TSA, résultats permettant
aux différents acteurs de mieux comprendre le vécu des familles et l’influence de différents facteurs
sur le stress parental, les stratégies de résistance (de coping, d’adaptation) au stress et le bien-être des
parents. Tout ceci dans la perspective du meilleur accompagnement des familles sur le terrain et de la
meilleure compréhension de l’expérience vécue par les parents eux-mêmes. Les connaissances issues
des recherches sur le stress parental doivent permettre aux parents de mettre en place les stratégies
de coping (de résistance au stress, d’adaptation) efficaces sans que le bien-être de différents membres
de famille se retrouvent altéré par la présence de l’enfant souffrant du TSA.

 

Certain/es diront que j'exagère, que je n'ai pas compris le message, et bien d'autres excuses toutes aussi imbuvables les unes que les autres. La réalité est là ! On nous bassine avec des mots complexes qui tournent en rond notre sens commun, on continue à culpabiliser les parents, on ne tient pas compte de leurs propositions, et ils n'ont, la plupart du temps aucun droit sur le choix thérapeutique de leur enfant.

 

 

Chaque jour les parents sont confrontés à la douleur et l'incompréhension. Beaucoup abandonnent leur métier pour se consacrer exclusivement à leur autiste, d'autres entrent carrément en étude sur l'autisme et en savent plus sur cette maladie que bien des psychiatres, d'autres encore, la mort dans l'âme, les confie à des centres, qui bien souvent ne répondent pas à leurs attentes, et enfin le plus grand malheur, l’ultime porte de sortie pour ceux et celles qui ne supportent plus est le suicide ou la tentative de meurtre sur leur enfant. (Nous en parlerons dans un prochain article)

 

Concrètement comment les états remédient-ils à cela ? Réponse : ils ne font RIEN !

 

Les parents se chargent de tout, tous seuls, tout le temps.

 

Dans le cadre de nos combats de parents, je propose de lancer une pétition près de chez vous, pour ouvrir une garderie pour autistes.

 

Pédagogie · Garderie Aux Petits Pas

 

Prise en charge financièrement par l'état. Car les parents d'autistes sont pénalisés sur plusieurs points :

  • Leurs enfants ne vont pas à l'école

  • Ne bénéficient pas de camps de vacances

  • Et bien sûr n'ont pas de garderie

 

 

La plupart des parents peuvent bénéficier d'un service de garderie pour faire ce qu'ils n'ont pas le temps d'effectuer durant leur temps de travail. Par exemple : aller chez le dentiste ou médecin, à la librairie ou bibliothèque, faire quelques courses urgentes, ou simplement voir un film au cinéma. Je vous mets au défi de faire tout cela avec un autiste sur le dos. Si vous trouvez que c'est fastidieux avec un enfant sain, vous ne pourrez jamais le faire avec un autiste. Et pourtant bien des parents le font. Certain/es ont même droit aux réflexions dans les salles d'attente, que son enfant autiste est mal élevé parce qu'il parle fort ou ne reste pas en place. En cachant les autistes à la société on punit les parents de l'incompréhension d'autrui. Il est grand temps d'offrir aux parents d'autistes l'opportunité de quelques heures de calme par semaine. Car ce système n'existe pas !

 

Pour les Suisses, lancer une pétition

 

Pour les Français lancer une pétition

 

Pour les Belges lancer une pétition

 

Pour les Québécois lancer une pétition

 

Unissez-vous et faites avancer la cause des parents d’autistes, nous avons aussi des droits !

 

Une brique dans le mur saura vous accompagner !

 

 

autpasidiot

 

 

 



17/10/2021
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