une brique dans le mur

1 L'innovation c'est d'abord ne plus considérer la psychiatrie comme médecine des autistes

1 Offrir des choix thérapeutiques différents et naturels comme la kinésiologie, l'éthiotérapie, la luminothérapie, des remèdes naturels comme la spagyrie, l'aromathérapie, les vitamines...

Il est important que des médecins comme des stomatologues, généticiens, neurologues, participent également au examens voire au soins des autistes.

2 L'innovation c'est de se préoccuper en premier lieu des parents

2 Aujourd'hui, tout va dans le sens des enfants autistes, comme s'ils ne grandissaient jamais pour devenir des adultes autistes. En niant sciemment cela, on espère vous faire croire que tout ce qui est mis en place par les psys est valable et qu'on peut guérir de l'autisme grâce à eux. La réalité hélas, est tout autre, et les adultes autistes sont négligés. Que dire des parents..., qui se retrouvent seuls acteurs de leur autiste ? Baladés de gauche à droite, de théories en méthodes, de promesses en déception. Le plus souvent ils doivent se retrouver entre eux, tels des pestiférés, pour discuter de leurs problèmes.

Nous proposons une tribune ouverte à tous, dans un cadre agréable, afin que les parents d'autistes ne se sentent plus isolés, jugés, marginalisés.

3 L'innovation c'est de mettre en avant l'entraide pour supporter le quotidien de l'autisme

3 Ainsi on peut proposer l'entraide, dans la connaissance des problèmes que traversent les parents d'autistes. Garde d'enfant ou d'adulte, aide ménagère, sports... Car ce n'est pas avec des parents stressés que les autistes vont aller mieux.

4 Mais c'est aussi faire place à l'action derrière les discours

4 Les discours sur l'autisme ne manquent pas, mais ils ne sont jamais suivis d'actions concrètes. La plupart du temps on ne comprends rien aux théories exposées et elles ne mènent nulle part. Il est grand temps que l'action sortent des discours. Nous devons sociabiliser les autistes, pas de soucis, sortons avec eux dans les trains, les bateaux, les musées, les spectacles, les discothèques. Pourquoi les autistes n'auraient-ils droits qu'au jardinage et bricolage, confiné dans des centres rien qu'entre eux ? Osons sortir nos autistes, forçons les autres à les voir comme faisant partie de la société.

Comment peut-on sociabiliser quelqu'un tout en le forçant à rester au même endroit, avec les mêmes personnes, qui souffrent du même handicap ? Imaginez que vous avez une jambe cassée et qu'on vous oblige à ne demeurer qu'avec des gens qui ont la jambe brisée, dans la même maison ? Maintenant vous pouvez vous rendre compte de ce que cela a d'absurde et de traumatisant. Si l'autiste a des problèmes neurologiques, il n'est pas idiot pour autant et se rend très bien compte, qu'il passe toute sa vie en training avec d'autres autistes dans le même bâtiment. Le pire, c'est qu'il ne peut pas s'insurger. Alors il crie, pleure, frappe ; face à ses « symptômes », les psy augmentent juste les doses de médicaments pour le calmer. Un peu comme si pour faire cesser les pleurs de votre bébé, vous lui donniez un somnifère. Cette attitude peut être dangereuse à tous point de vue :: moral et physique.

Les médicaments peuvent être utiles, mais leur choix doit être fait avec respect et prudence, en accord avec les parents, bien informés au préalable.

5 C'est aussi l’immersion des autistes parmi les autres, la connaissance et reconnaissance de ce handicap

5 Justement parlons-en concrètement de cette immersion. Beaucoup de parents d'autistes ont peur de sortir avec leur autiste qui risque de faire des crises. Cette peur est entretenue par les autres qui les regardent de travers, leur parlent avec mépris, les jugent. Enfermer quelqu'un n'est pas la solution à une sociabilisation. Alors oui vos autistes vont faire des crises, mais elles s'estomperont quand ils ils s'apercevront que ce n'est pas si terrible de sortir.Pour ce faire il faut sortir plus et plus souvent. Mais il ne faut pas le faire seul ; relayez-vous entre parents pour vous entraider dans cette tâche, allez faire les courses à plusieurs familles.ainsi vous serez plus serein et votre enfant aussi. S'il crise ne le forcez pas, parlez-lui, expliquez-lui ce qu'il y a autour de lui et pourquoi vous êtes là. Bien souvent il comprendra, même s'il ne cessera ses crises qu'au bout de plusieurs mois. Mais tous les parents d'autistes connaissent la patience poussée au paroxysme. Il est grand temps que la société assume ses autistes !

Une brique dans le mur est là pour vous !