une brique dans le mur

Aujourd'hui je voudrais pousser "un coup de gueule" dans la sphère autistique. Je m'adresse à tous ceux dont la jovialité, l'idéalisme et la stupidité n'ont de cesse de nous casser les oreilles, avec des théories fausses et décalées : « Nos autistes extraordinaires » ai-je lu il n'y a pas si longtemps. L'autisme n'est pas une maladie, c'est un état. Autre théorie fumeuse des bobos en mal de lessive pour leur conscience. Je veux vous dire, et au nom de tous les parents d'autistes lourds :

— Arrêtez de nous gaver avec vos sentiments mielleux, votre vision socialiste, vos conseils nauséeux et vos vidéos pleurnichardes sur les discriminations que subissent les pauvres autistes, inventés par votre courant.

Car le véritable autiste est un être malade dont tout le monde se fout éperdument. La plupart des autistes sont le calvaire de leurs parents à vie, et pour les autres, ils finissent enfermés dans une chambre blanche, sans décoration et sans rien d'autre qu'un lit, sur lequel il passent la majeur partie de leur temps, attachés et bavant sous l'effet des trop nombreux neuroleptiques, que les psychiatres leur distribuent comme des bonbons, pour qu'ils se tiennent tranquilles. Ces autistes-là personne n'en parle. Ils ne font pas bien dans le paysage des idéalistes bobos qui voient le monde comme un Eden, que chacun peut, et doit retrouver au fond de soi. La maladie, la mort, la souffrance, pour eux cela n'existe pas. Ils évincent du monde, tout ce qui ne va pas dans leur paysage idyllique.

Les autistes, sous leur vision, apparaissent comme des êtres un peu marginaux, qui sont fragiles et légèrement déconnectés de la réalité. Des êtres tout à fait exceptionnels, qui voient le monde d'une autre manière et atteignent les étoiles.

En réalité ces idéalistes ne sont pas loin d'être de gros fachos ! Car sous leur airs d'anges, leurs méthodes sont ignobles ! Tous ceux et celles qui n'entrent pas dans leur monde ; blanc, aseptisé et bien pensant, sont des pauvres ères qu'il faut éduquer , moraliser, guider dans la juste voie ( qui n'est autre que la leur),formater jusqu'à ce qu'ils deviennent à leur tour de bons sujets. Mais qu'on ne se leurre pas, ils ne feront jamais partie de leur monde, ils seront tous juste des personnes acceptables, selon leur conception de la vie ; ils faudra être gentils avec eux parc qu'ils ont fait des efforts pour s'améliorer, et que ce n'est pas de leur faute s'ils sont noirs, handicapés, musulmans ou gitans. Les bobos se servent des autres, qu'ils considèrent comme leurs inférieures, pour se faire valoir et se donner une cause à défendre. On les retrouve dans le « Charity business » en Afrique, en selfies avec un petit noir, à la soirée donnée par les Rothshild pour les trisomiques ou autres dîner de gala qui ne font avancer aucune cause, mais dont ils peuvent se gausser à satiété. Cette année, ils ont fait de l'autisme leur cause ! Les conséquences directes ou indirectes que cela peut avoir, ils s'en moquent puisqu'ils sont sûrs de leur bon droit.

Hier ils abordaient fièrement le ruban pour le sida et achetaient le disque des enfoirés ; aujourd'hui ils passent chez Ruquier pour dénoncer le mal être de l'autiste que l'on discrimine. Une charmante idiote passent dans l'émission pour dire qu'elle s'est aperçue de son autisme à l'âge de 33 ans, et qu'elle comprend mieux pourquoi elle s'est toujours sentie différente et mal à l'aise dans la société. De véritables autistes asperger surfent sur la vague publicitaire pour écrire des livres et se faire des sous, tant mieux pour eux, mais ils devraient, tenir leur langue quand ils disent parler au nom de tous les autistes.

Mais qui se soucient des autistes lourds, de chercher des thérapie moins abrasives que les neuroleptiques et autres anti-dépresseurs ? Existe-t-il es personnes qui acceptent de garder ne serait-ce qu'une heure un autiste lourd ? Quels centres à part les hôpitaux psychiatriques accueillent les autistes sévères ? Quelle publicité leur fait-on ? À toutes ces questions on peut répondre par la négative. Une psychiatre m'a même affirmé que les autistes n'étaient pas agressifs ! Le Charity business ne fait du bien qu'aux bobos, certainement pas aux autistes quels qu'ils soient.

Quant aux parents d'enfants autistes lourds, je voudrais leur dire que lorsqu'une porte s'ouvre sur une aide véritable, rien ne devrait vous retenir, saisissez-là ! Cessez de placer votre confiance dans les beaux discours, dans les psychiatres, dans les institutions étatiques, depuis le temps qu'on se fout de vous, il est plus que temps de vous unir. Pourquoi faut-il vous courir après pour vous venir en aide, alors que vous ne cesser de blâmer votre situation catastrophique ?

Réagissez !

Je lance un message à tous ceux qui veulent s'unir et que rien n'arrêtera, contactez-nous on vous expliquera, comment ensemble, on peut faire de belles choses.