une brique dans le mur

Parmi les nouvelles découvertes annoncées pour soigner l'autisme, voire le guérir, il nous en vient une des États-Unis d'Amérique : Une bactérie intestinale. Le Dr Mauro Costa-Mattioli, professeur à la faculté de médecine Baylor à Houston (Texas), constate, après avoir effectué des tests en laboratoire sur des souris, “il est extrêmement intéressant d'agir sur le cerveau par le biais de la faune intestinale».

Il convient de rester prudent quant à cette théorie, même si on ne peut plus nier le rôle des probiotiques et des peptides opioïdes, dans les cas d'autisme. Cependant, il faut noter que les chercheurs, à l'inverse des psy, font des recherches sur une maladie, pas sur un état. Nous relevons cependant que la malnutrition est un des problèmes majeur lié à l'autisme ; dommage que l'auteur ne mettent en cause que l'obésité de la mère, sachant que les gènes du père comporte aux aussi les dégâts liés à a malnutrition.

Cette recherche est liée, par son modus operandi, à La phagothérapie : qui est un traitement s’appuyant sur l’activité bactéricide de virus appelés bactériophages, qui a été largement utilisée au début du 20^e siècle.

Les ennemis de mes ennemis sont mes amis : c’est sur cet adage que repose la phagothérapie, une stratégie de lutte contre les infections bactériennes, jetée aux oubliettes avec la découverte des antibiotiques, mais qui pourrait bien revenir sur le front avec la montée de l’antibiorésistance…

Dans la pratique, la phagothérapie est une approche hautement individualisée : les bactéries à l’origine de l’infection dont souffre un patient sont prélevées, mises en culture et placées au contact d’un mélange de phages. Ceux qui sont capables d’infecter les bactéries du patient vont s’y multiplier jusqu’à provoquer leur rupture (« lyse ») et donc leur mort. Libérés dans le milieu de culture, les phages néoformés infectent alors les bactéries toujours vivantes et le cycle recommence. Lorsque toutes les bactéries sont mortes, le milieu de culture contient un grand nombre de phages, qui sont purifiés et administrés au patient. Le même cycle d’infection/destruction se déroule alors jusqu’à la disparition de toutes les bactéries ciblées et la guérison de l’infection. Et puisqu’il n’y a plus aucune bactérie à infecter dans l’organisme du patient, les phages disparaissent.

Ainsi il est plausible que dans certains cas d'autisme, on puisse avoir quelque résultat avec la phagothérapie.

L’idée ancestrale que « l’homme est ce qu’il mange» est en passe de se vérifier: bien plus qu’un long tube digérant les aliments, l’intestin et son microbiote (soit l’ensemble des micro-organismes qui y vivent, dont des dizaines de milliards de bactéries), sont en dialogue constant avec le reste du corps,et influe ainsi sur notre santé.

A travers ce phénomène symbiotique, le microbiote intestinal affecterait donc

directement le comportement de l’être humain en influençant l’apparition et le

développement de certaines maladies neuropsychiatriques telles que l’autisme, la dépression ou la maladie d’Alzheimer

Comme vous pouvez le constater de plusieurs recherches, le microbiote serait à la base de notre santé en général. Beaucoup de témoignages vont également dans ce sens telle celui de cette mère qui a guéri  ses fils autistes par une meilleure alimentation.

Que peut soigner la phagothérapie :

Elle peut soigner des infections bactériennes, et est particulièrement intéressante pour traiter des bactéries multi résistantes telles que staphylocoque doré, pseudomonas, escherichia coli, Klebsiella, streptocoques, entérocoques, proteus, salmonella, ... Elle est une alternative aux antibiotiques des plus puissantes et des plus efficaces, sans aucun effet secondaire.

Elle est aujourd'hui la seule solution connue pour soigner des bactéries multi résistantes.

Une brique dans le mur constate une fois de plus que les théories farfelues des psychiatres sur des nouvelles maladies, qui viennent enrichir leur DSM, sont ridicules face aux vraies recherches, qui nous démontrent chaque jour, que l'autisme n'est pas un état auquel on ne peut rien changer, mais bien une maladie que l'on peut guérir. Alors, parents, cessez de vous accrocher aux théories psy qui n'ont jamais fait leurs preuves, et cherchez dans les approches scientifiques.