Autiste ou pas ?
Bien souvent on trouve dans le comportement de notre enfant quelque chose d'indéfinissable que notre instinct de parent nous suggère comme pas tout à fait normal. On laisse un peu passer le temps, on s'interroge, on prend conseil auprès d'amis et de connaissance, on feuillette des livres, on fouille internet. Mais les signes sont minces et divers, si bien que rien ne leur correspond vraiment. Aller voir un médecin, oui, mais lequel et que lui demander ?
On en parle au pédiatre qui nous rassure en nous disant qu'il n'y a pas de quoi s'alarmer ; alors on rentre chez soi, avec pourtant, le sentiment de passer à côté de quelque chose. Et puis on voit des reportage sur l'autisme, tout autant incompréhensibles que non explicatifs, mais on se dit que notre enfant est peut-être autiste lui aussi.
On n'est pas paniqué pour autant, les autistes, selon ce qu'on en voit à la télé, ne sont pas des êtres dangereux, ils développent des capacités exceptionnelles, et il existe bien des professionnels pour les aider.
Toutefois dans les attitudes de votre enfant, il y a de la violence, une violence anormale pour son âge, une intolérance à toute forme de frustration et des crises dès que vous lui dites, non. Le pédiatre vous a dit que ça arrivait parfois chez certains enfants d'être un peu trop actifs, mais que cela s'arrangerait avec le temps. Il n'a pas pris le temps de vous poser les bonnes questions, n'a pas établi un début de diagnostique concernant certains symptômes autistiques, il vous a même affirmé que votre enfant était trop jeune pour que l'on parle d'autisme. Et vous, avec votre petit de un à quatre ans, vous restez frustré de ces non réponses.
Si les symptômes d'agressivité perdurent, le pédiatre vous prescrira des calmants sans aucun test physiologiques au préalable. Si votre enfant développe des symptômes autistiques, ces calmants vont l'énerver plus encore. Il deviendra ingérable ; et c'est là que le pédopsychiatre entre en jeu. Là, c'est l'instant crucial où tout bascule. La plupart sont des charlatans et il faut le dire. Il en existe cependant une poignée de bons. Hélas vous avez plus de probabilités de tomber sur un mauvais qu'un bon.
Il vous prescrira des neuroleptiques , divers psychotropes sans même avoir pris la peine d'examiner votre enfant. Il n'a eu ni prise de sang, ni test sur ces constantes, sur les métaux lourds, il n'a même pas été pesé ou mesuré. On vous a peut-être juste demandé s'il était vacciné. La seule chose qu'il faut éviter à tout prix chez un autiste, c'est de le vacciner.
Alors, votre enfant qui était gai et joueur auparavant devient taciturne et aphasique, lui qui était gourmand avant, ne mange plus qu'avec parcimonie, et avec les doigts, alors que vous aviez mis près de trois mois à lui apprendre à tenir sa cuillère. Il bave, trébuche partout, s’endort n'importe quand, n'importe où. Ce n'est que le début de la descente aux enfer que vous allez vivre en compagnie des psy de tous ordres.
Si vous oser une interrogation sur le « traitement qu'on lui donne, ou tenter de discuter des soins à lui apporter, vous allez vous retrouver cloué au pilori. On va vous abrutir de mots tarabiscotés tirés tout droit du jargon des psy. On va vous faire comprendre que si vous ne pliez pas à leur façon de faire, vous risquez la santé de votre enfant, et que dans ce cas, on peut faire intervenir les services sociaux. Ceci est hélas loin d'être une caricature, c'est souvent la triste réalité. En fait, quand vous partez voir un(e) psy, prévoyez un avocat.
Alors que faire, me direz-vous ? Et bien tout d'abord il faut bien se renseigner. Pris à temps, certains cas d'autisme peuvent régresser, voire totalement disparaître. Il convient en premier lieu d'observer attentivement votre enfant :
-
mange-t-il beaucoup de biscuit ou de pain ?
-
Si oui, il a un problème avec le gluten. Faites-lui un régime sans gluten.
-
Mange-t-il beaucoup de fromage ou de yaourts ?
-
Si oui, il rencontre un souci avec la caséine. Faite-lui un régime sans lait et sans produits laitiers. Attention beaucoup de produits comportent du lactose, y compris certains médicaments.
-
Rit-il sans raison apparente, saute-t-il sur place en secouant les bras, casse-t-il souvent ses jouets ou autres objets ?
-
Si oui, votre enfant développe des symptômes d'hyperactivité. Stoppez la consommation de bombons, vérifiez les aliments que vous lui donnez, il faut qu'ils soient exempts d'additifs alimentaires. Éliminez également certains aliments, tels que les crèmes glacées, le sucre blanc, les bananes, comme le conseille le Professeur Maurice Rabache
-
Il semble dans la lune, ne prête pas d'attention aux jouets et aux autres, vous avez du mal à capter son attention.
-
Si oui, il a peut-être une déficience en vitamines ou un empoisonnement aux métaux lourds. Faites les tests.
Il existe bien des méthodes naturelles pour soigner, et même guérir certaines formes d'autisme. Évidemment, elles ne sont pas conseillées par les psy. Encore une fois si vous choisissez de suivre la voie d'un mieux être pour votre enfant, armez-vous de courage et d'un avocat si vous en avez les moyens. Car dans les milieux psychiatriques, force est de constater que les lois, c'est un peu eux qui les font. Faites partie d'une association qui vous aidera, on est toujours plus fort ensembles.
Vous trouverez sur le site une brique dans le mur beaucoup de renseignements utiles qui pourront vous aider. Et bien entendu nous restons à votre disposition.
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 19 autres membres