une brique dans le mur

L’ALUMINIUM

Qu’est-ce que l’aluminium ? A quoi sert-il ?

L’homme de la rue pensera peut-être emballages alimentaires ou ustensiles de cuisine, tandis que le scientifique verra anti-acide, déodorants et réticulant de la gélatine. Mais la plupart d’entre nous, scientifiques compris, ignorent quelle place occupe l’aluminium dans l’organisme humain.

Présence et rôle biologique

L’aluminium existe sur terre en abondance et on le trouve en faibles concentrations dans les végétaux, les animaux et tous les tissus humains (l

es plus fortes concentrations se trouvent dans les poumons, le foie, la thyroïde et le cerveau). En très petites quantités, il peut stimuler ou inhiber certaines enzymes, mais il devient vite toxique à doses plus fortes.

Le Professeur Henry Schröder, une grande autorité en matière d’oligo-éléments, pense qu’il y a plus d’aluminium chez l’homme moderne que chez ses ancêtres, en raison notamment des additifs alimentaires.

Usages industriels

Le phosphate d’aluminium est un des agents de blanchiment employé pour traiter la farine. L’aluminium est présent dans les aspirines tamponnées, les pâtes dentifrices, les amalgames dentaires, les prothèses et les filtres de cigarettes.

Floculant

On se sert principalement de l’aluminium comme ingrédient des gels retenant le phosphate (floculant).

Des milliers de tonnes de sulfate d’aluminium (un efficace floculant) sont employés chaque année dans le monde pour le filtrage des impuretés de l’eau ; il n’existe malheureusement pas encore de normes universellement

acceptées concernant ses concentrations dans l’eau, si bien que celles-ci varient considérablement d’une région à l’autre.

Anti-transpiration

Plusieurs sels d’aluminium sont des inhibiteurs de la transpiration et leur présence dans les déodorants peut provoquer une dermatose de contact et de l’irritation. Ces phénomènes sont bien entendu, insignifiants comparés aux risques de lésions cérébrales qui peuvent résulter de l’inhalation ou de l’ingestion de quantités excessives d’aluminium.

L’étude de l’aluminium constitue à cet égard un exemple privilégié.

Les fortes concentration de ce métal dans le cerveau de la majorité des

sujets séniles ou épileptiques devraient donner lieu dorénavant à des recherches plus approfondies. A côté d’une fréquente surcharge cérébrale, il a aussi été constaté que la teneur en aluminium des artères augmente avec l’âge. En tout état de cause, on se trouvera bien d’éviter le plus possible tout ce qui renferme de l’aluminium 6 notamment les récipients en aluminium, les poudres à laver et les anti6acides.

Intoxications à l’aluminium

Sources d’aluminium :

• Sel de table

• Pâte dentifrice

• Déodorants

• Casseroles en aluminium

• Feuilles d’aluminium

• Anti - acides

• Bombes de peinture

• Fromage en boite

• Cosmétiques

Maladies :

• Troubles digestifs

• Psoriasis

• Fibrose Kystique

• Pertes de mémoire

• Sénilité

• Épilepsie

LE PLOMB

Notre environnement actuel abonde en facteurs de saturnisme, le plus répandu étant la pollution automobile. La pollution saturnisme, de l’air est due aussi à diverses émanations industrielles, notamment aux fumées de charbon ainsi qu’aux fumées et aux poussières provenant de l’incinération des batteries de voiture.

.

Les cigarettes aussi représentent une source de plomb redoutable, en raison de l’arsenate de plomb appliqué comme insecticide aux plants de tabac.

Les produits de désintégration du radon, un gaz qui entre dans l’atmosphère par l’activité des volcans, contribuent également à la pollution de l’air ambiant par le plomb, mais la principale cause d’intoxication demeure à ce jour les gaz des voitures. Du plomb tétra éthyle est adjoint en effet au carburant comme antidétonant.

La concentration de plomb dans l’atmosphère des grandes villes et près des

autoroutes à fort trafic, peut provoquer des intoxications insidieuses, et nous savons que certains contrôleurs de péages présentent un taux sanguin de plomb alarmant.

Dans une étude menée sur de petits citadins vivant à proximité de sections

d’autoroutes urbaines Caprio et Col. Au New Jersey Collège of Medecine, ont relevé chez nombre d’entre eux des taux de plomb supérieurs à 60 mcg pour cent, signe d’empoisonnement alarmant. On retrouve un taux élevé de plomb sur les cultures à proximité des autoroutes et dans la végétation attenante. Des vaches peuvent avorter par suite d’intoxication.

LE MERCURE

Poisson contaminé

C’est l’affaire de la Baie de Minimata au Japon (1953 – 1960)

Qui a vraiment mis en vedette le problème des aliments pollués par le Mercure.

Au xx e siècle, le mercure s’est fortement répandu dans le monde en raison de l’emploi inconsidéré de pesticides mercuriels et autres produits industriels à base de Mercure. Le danger réside principalement dans les installations d’électrolyse du sel (production de la soude caustique) ainsi que dans les fabriques de papier qui, pendant des décennies ont déversé dans le monde, des milliers de tonnes de mercure par an, dans les rivières et les Lacs.

Une grande partie de ce mercure se répand dans les mers ou il est absorbé par les animaux marins. Les petits poissons sont mangés par les gros et, on a constaté que le taux de mercure des poissons contaminés est proportionnel à leur taille, si bien qu’il y a plus de risques d’être intoxiqué par la chair d’un gros poisson comme le thon que par celle d’une sardine.

Neuropathologie mercurielle

Le mercure, tout comme le plomb, peut être à l’origine de symptômes

psychotiques. Cet effet connu depuis les travaux de Neal et Jones (1037)

Sur l’emploi des sels de mercure dans l’industrie des chapeaux de feutre, donna naguère naissance à l’expression – fou comme un chapelier -. Le méthyle – mercure provenant du poisson et les fongicides au mercure organique représentent des facteurs de toxicité supérieurs encore.

Ils peuvent causer des empoisonnements insidieux dont les symptômes

psychopathologiques se dérobent à un diagnostic exact. Le mercure méthylique agit principalement sur les nerfs et le cerveau, mais il

représente toutefois un danger moins grave pour l’environnement que le plomb et le cadmium. Les empoisonnements diagnostiques à temps se soignent avec des chélateurs comme la penicillamine. Le sélénium constitue par ailleurs un précieux antidote du mercure.

LE CADMIUM

C’est vers 1060 que s’est produit au Japon la première intoxication massive connue par le cadmium, entraînant une décalcification prononcée que de nombreuses personnes moururent dans des souffrances atroces. Cependant très toxique peut donner lieu à toutes sortes de contaminations insidieuses.

Cheval de Troie, le cadmium, en effet a de nombreuses applications industrielle en particulier dans les procédés galvanoplastiques. Outre la pollution de l’eau des rivières ou des lacs par les déchets des installations galvanoplastiques elles – mêmes, la galvanisation destinée à protéger de nombreux objets métalliques de la corrosion entraîne de multiples dangers de contamination. Le cadmium inhalé ou consommé provient

Souvent des aliments raffinés (dont les traces de cadmium ne sont plus équilibrés par suffisamment de zinc) de la combustion du charbon et, plus encore de celle du tabac.

Les principaux comestibles porteurs de cadmium par contamination sont les huîtres (Jusqu’à 7 mg/kg dans les eaux polluées), les rognons, les boissons au cola, les crèmes glacées et le café en poudre.

Poison lent ; une haute concentration de zinc dans l’organisme empêche l’accumulation du cadmium, tandis qu’une déficience, même légère en zinc, favorise les intoxications au cadmium qui peut prendre la place du zinc et causer de l’hypertension et des affections cardiovasculaires.

Le cadmium peut également interférer avec le métabolisme du cuivre.

Les intoxications au cadmium sont insidieuses, seulement dépassées en subtilité par les intoxications au cuivre et au fer. Les dépôts de cadmium dans les reins et les artères élèvent la pression sanguine et peuvent causer une artériosclérose prématurée.

Les gros fumeurs inhalent jusqu’au 5 mg de cadmium par an, ce qui suffit pour provoquer en 10 ans une hypertension chronique.Le tabagisme entraîne aussi une absorption de cadmium en quantité souvent suffisante pour provoquer de l’emphysème en raison de la perte d’élasticité des poumons. L’Association des oligoéléments : ZINC, SELENIUM, PYRIDOXINE et VITAM

INE C constituent l’antidote par excellence du CADMIUM.

L’homme a toujours trouvé des traces métalliques dans son environnement naturel ; ces traces ont donc joué un rôle dans notre évolution et beaucoup d’entre elles sont essentiellement à notre régime alimentaire. Mais l’exposition aux métaux lourds s’est terriblement accrue depuis que l’homme a commencé à transformer les minerais en métaux purs. Depuis 4500 ans qu’existe l’industrie des métaux, nos systèmes biologiques n’ont pas eu le temps de s’adapter à des concentrations métalliques non prévues par la nature.

Les autres contaminations imputables à la métallurgie, non étudiées ici, concernent le Béryllium, l’argent, l’antimoine, le tellurium, le baryum et l’or.

LE BISMUTH

Le cinquième métal lourd

Outre le mercure, le cadmium, le plomb et le cuivre, un autre métal lourd peut encore causer des troubles mentaux.

C’est le bismuth, élément qui d’ailleurs ne semble jouer aucun rôle naturel chez les êtres vivants.

Le bismuth était employé jadis dans le traitement de la syphilis. On en trouve dans certains suppositoires dans quelques préparations anti diarrhéiques et comme le mercure, dans certains produits pour les soins de la peau. On va comprendre pourquoi l’usage répété de tels produits est à proscrire. (si la période de traitement est rigoureusement limitée – quatre semaines au maximum – les sels de bismuth sont cependant un remède utile aux ulcères gastriques et duodénaux).

Colostomie et troubles mentaux

On administre fréquemment des sels de bismuth aux sujets ayant subi une

colostomie -création d’un anus artificiel - pour laquelle on pratique une ouverture dans le colon descendant afin de réduire les odeurs fécales et d’obtenir une évacuation régulière.

Le Bismuth peut causer en ce cas, une intoxication quelquefois prise à tort pour une maladie mentale. Un médecin australien, le Dr James F.Robertson a relevé de nombreuse cas oû l’emploi du subgallate de bismuth a provoqué en quelques semaines, des troubles neuropsychiques graves: tremblements, démarche vacillante, pertes de mémoire, troubles de motricité, de la parole, de la vision et de l’audition, difficultés dans l’estimation du temps

et des distances, hallucinations visuelles et auditives et, pour finir, coma !

Mentionnons également l’arthropathie (troubles articulaires) et myoclonie

(secousses et spasmes musculaires).

Ces patients présentent des troubles du métabolisme oxydatif cérébral, un taux accru d’acide lactique et une sous utilisation de l’oxygène et du glucose. Une fois stoppée, l’ingestion de bismuth, il faut entre cinq et douze semaines pour que les symptômes commencent à se dissiper.

Nature des Empoisonnements

En raison de cette amélioration relativement rapide, on peut supposer que le bismuth était fixé dans le cerveau. Une thérapie par administration de chélateurs serait en effet nécessaire pour permettre une désintoxication. Comme la molécule d’acide gallique est semblable à celle de l’acide phytique, l’emploi répété de subgallate de bismuth pourrait aussi conduire à un déficit zincique. L’intoxication réversible au bismuth serait donc à considérer aussi comme une perte de zinc, hypothèse qu’on pourrait vérifier par le dosage du zinc sérique.

A cette théorie s’oppose par ailleurs, celle de la méthylation du bismuth qui se

transformerait ainsi en un produit encore plus toxique. Cependant, aucune de ces théories n’a été vérifiée et les raisons exactes de la toxicité des sels de bismuth sont encore à découvrir.

Désintoxication

Il est acquis en tout cas que l’intoxication résulte d’une lente absorption de

bismuth durant plusieurs mois, voire plusieurs années et que l’arrêt de l’absorption entraîne une diminution relativement rapide du taux de ce métal

dans le sang et un soulagement graduel des symptômes alarmants.

On a groupé ci-dessous les taux de bismuth mesurés chez un sujet intoxiqué qui s’est guéri peu à peu après avoir cessé d’en prendre !

28-01-75

900 ug/litre

01-02-75

380 ug/litre

11-02-75

100 ug/litre

24-02-75

75 ug/litre

03-03-75

40 ug/litre

Chez ce patient, le nombre des lymphocytes dans le liquide céphalo-rachidien s’élevait à 100 cellules par mm3. Les symptômes aigus apparaissent habituellement à partir de 210 u g/litre. Ce chiffre pouvant atteindre dans certains cas 1470 u g/litre.

On a mentionné des intoxications au bismuth dans le monde entier, notamment en Australie, en Allemagne et en France. Les principaux sels de bismuth présentés par ordre de toxicité décroissante sont le subgallate,

le subnitrate et le subcarbonate.

De nombreux cas d’intoxications passent certainement encore inaperçus.

Le Calcium, le Magnésium et le Zinc paraissent être des antidotes utiles aux empoisonnements par le bismuth.

Risques environnementaux liés aux métaux lourds

• Métal

• Plomb

• Mercure

Sources

• Gaz de voitures

• Peinture à base de plomb

• Pollution due aux fonderies

• Conduites d’eau en plomb

• Piles et accumulateurs en plomb

• Combustion du charbon

• Amalgames dentaires

• Accumulateurs

• Onguents et cosmétiques

• Fongicides et pesticides

• Papier et adhésifs

• Pellicule de film

• Feutre et vêtements

• Antiseptiques

• Cire à parquet

• Peinture à l’eau

• Engrais chimiques

• Lampes au néon

• Poisson

Maladies

• Anémie

• Colique

• Fatigue

• Convulsions

• Hyperkinésie

• Psychose

• Troubles des Fonctions Cérébrales.

• Asthénie

• Troubles visuels

• Paralysie

• Convulsions

• Albuminurie

• Lésions rénales

Risques environnementaux liés aux métaux lourds - suite –

• Cadmium

• Cuivre

• Fonderies de zinc, plomb et cuivre

• Eau de boisson

• Revêtements de cadmium galvanisé.

• Particules de pneu

• Farine blanche

• Casseroles émaillées

• Bonbons et charcuterie

• Incinération de caoutchouc, de plastiques et de colorants.

• Automates à boisson

• Café instantané et boissons au cola.

• Huîtres

• Huile de moteur et gaz d’échappement.

• Engrais phosphatés

• Produits à polir l’argenterie

• Cigarette

• Eau douce (acide)

• Piscines

• Automates à boissons

• Algicides des réservoirs

• Hémodialyse

• Pilules contraceptives

• Stérilet

Maladies

• Hypertension

• Lésions rénales

• Artériosclérose

• Bronchite chronique

• Emphysème

• Hyperkinésie infantile

• Psychose

• Dépression ou nervosisme.

• Troubles de la perception.

• Artériosclérose

• Hypertension

• Troubles hépatiques.

• Arthrite

•  

Remarque : L’aluminium, métal léger, ne figure pas

dans ce tableau.

Comment se protéger des intoxications métalliques :

Plomb

Zinc et calcium

Vitamines B6 et D

Vitamines C et B

Vitamine A

Lécithine

Légumineuses et algues

Mercure

Sélénium

Vitamines C, E, A et B

Calcium

Lécithine

Cadmium

Légumineuses

Vitamines C et E, Sélénium

Zinc et Vitamine B6

Cuivre

Vitamines C et B6, Zinc, manganèse,

molybdène

Méthionine et extraits cortiso surrénaliens

Fer

Manganèse

Zinc

Calcium

Vitamine C

Aluminium

Magnésium

Vitamines A et B6

Eviter la farine blanche, l’eau du robinet

et les marmites émaillées à haute teneur

en cadmium

.

Bannir les casseroles en cuivre

Renoncer au stérilet

Eviter l’eau provenant de conduites en cuivre.

Eviter l’eau provenant de conduites en Fer

Bannir les marmites en fonte

Eviter les casseroles et les emballages en aluminium

NB : Fumer augmente de 25 % l’absorption du plomb et du cadmium.

1 cigarette détruit 25 mg de notre capital en Vitamines C.