une brique dans le mur

une brique dans le mur

La méthode A.B.A.

Cette méthode nous vient tout droit des États-Unis, elle est menée principalement par des psychologues et parfois des psychiatres. C’est une bonne méthode en soi, malheureusement, encore une fois on tend à prendre les parents pour des incompétents et des idiots :

 

Qu’est-ce que signifie A.B.A.dans un langage commun ?

Analyse : examen qui tente de dégager les éléments propres à expliquer une situation (analyse psychologique)

Comportement : ensemble des réactions objectivement observables

Ces définitions nous sont données par le dictionnaire pratique de la langue française : Robert

Donc : l’analyse appliquée du comportement est un examen qui tente d’observer les réactions des enfants autistes objectivement.

En fait, n’importe qui est en mesure de faire une telle analyse ! Et principalement les parents d’autistes qui vivent avec. Ce sont eux les experts !

 

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Voici des assertions facilement démontables :

Bien que l’analyse appliquée du comportement soit efficace dans de nombreux domaines, pathologique ou non, elle se révèle comme le traitement de choix pour les personnes atteintes d’autisme.

Comment une analyse peut-elle être un traitement ?

Lovaas a mené une étude auprès de 38 enfants de 2 à 4 ans dont 19 avaient été diagnostiqués autistes. Les autres forment le groupe contrôle. Ces enfants ont reçu le traitement comportemental à mesure de 40h par semaine pendant 3 ans. Les résultats montrent que 9 enfants (47%) réussissent leur première année scolaire ordinaire et obtiennent un QI normal, que 8 enfants (42%) réussissent leur première année dans une classe pour troubles du langage et obtiennent un QI compris entre 59 et 95, soit de la déficience légère à l’intelligence normale.

La première question est : combien de temps a duré cette étude ?

38 enfants ce n’est pas suffisant pour une étude scientifique qui en requiert des milliers ! Le Q.I. ne représente pas un fin en soi ; votre enfant sain peut avoir un Q.I. haut est ne pas être à même de se débrouiller seul dans leur vie, voir le syndrome d'asperger.

Voilà comment se passe le traitement de Lovaas :

L'indication

L'objectif est de bien indiquer à l'enfant ce qu'on attend de lui dans une communication claire et précise.

L'incitation

L'incitation est un stimulus discriminatoire additionnel présenté à l'enfant pour qu'il exécute le comportement prédéterminé (Labbé et Marchand, 1987). Il y a trois types d'incitation: (a) l'incitation verbale par un mot ou une consigne donné à l'enfant, (b) l'incitation gestuelle par une action motrice donnée en indice visuel et (c) l'incitation physique par un contact physique visant à conduire l'enfant à accomplir les mouvements du comportement à acquérir (Forget, 1992; Labbé et Marchand, 1987).

L'estompage

L'estompage est le retrait graduel des incitations. L'objectif de la procédure d'estompage est de retirer graduellement l'ensemble des incitation de façon à ce que le comportement désiré apparaisse sans aide (Labbé et Marchand, 1987).

Le façonnement

Le façonnement consiste à renforcer successivement et graduellement dans le répertoire d'un individu les comportements présents qui ressemblent de plus en plus au comportement-cible désiré (Malcuit et Pommerleau 1977). Par exemple, l'intervenant voulant enseigner à l'enfant le mot maman renforcera les vocalisation 'mm', 'maa', 'mam', 'mamam', 'maman'.

 

La procédure en chaîne

Une chaîne de comportements désigne une habileté ou un comportement complexe de deux ou plusieurs réactions spécifiques se présentant dans un ordre fixe et où l'émission de chaque comportement dépend de l'émission de la réaction précédente (Forget, 1992). Il y a deux types de chaîne: La chaîne progressive et la chaîne régressive.

La chaîne progressive: C'est une procédure où on enseigne à l'enfant les premières réponses au début de l'intervention et les dernières réponses à la fin de l'intervention. Par exemple, si on enseigne à l'enfant les étapes à effectuer pour aller seul aux toilettes, on lui apprendra en premier lieu à baisser son pantalon, puis sa culotte. On lui apprendra à s'asseoire et à demeurer assis. Puis on lui apprendra à relever sa culotte et son pantalon.

La chaîne régressive: C'est une procédure où il est enseigné à l'enfant la dernière réponse d'une chaîne de comportements au tout début de l'intervention. Généralement, pour se brosser les dents, on prend la brosse, on la mouille, on met la pâte à dentifrice et on exécute des mouvements sur les dents afin de les brosser. Lors d'une chaîne régressive, on apprend à l'enfant à faire des mouvements sur les dents avec l'aide de la brosse. Une fois acquis, on lui apprend à mettre du dentifrice sur la brosse, etc., jusqu'à ce qu'il puisse faire seul la chaîne de comportements sans aide.

 

Augmentation de la fréquence d'un comportement

Afin d'augmenter la fréquence d'un comportement, Lovaas (1980) utilise le renforcement. Le renforcement est une procédure qui consiste à augmenter la probabilité qu'un comportement soit répétéMalcuit,Granger et Larocque; 1968). Lovaas (1980) utilise deux type de renforcements: Les renforcements positifs et les renforcements négatifs.

- Les renforcements positifs

Cette procédure consiste à faire suivre l'apparition d'une réponse désirée en distribuant un agent renforçant. Cet agent renforçant entraîne une augmentation de la probabilité d'apparition de cette réponse (Magerotte, 1984).

Il y a quatre types de renforcements positifs: (a) les renforçateurs primaires destinés à être consommés tels que la nourriture, les boissons, les bonbons, (b) les renforçateurs sociaux tels que les sourires, les caresses, les baisers, (c) les activités intéressantes, qui sont les activités que l'enfant préfère, telles que jouer avec un bout de papier, faire tourner une toupie, (d) les renforçateurs intermédiaires tels que les jetons, les bons points ou l'argent qui permettent par la suite d'être échangés par ce que l'enfant désire (Magerotte, 1984).

Au début du traitement, Lovaas (1980) suggère que les récompenses accordées à l'enfant soient concrètes. Généralement, elles sont reliées à la nourriture tels que des bonbons et souvent accompagnées d'approbations sociales telles que des baisers ou des bravos. Suivant la progression du développement de l'enfant, les renforcements deviennent de plus en plus subtils. Des renforcements tels qu'un clin d'oeil ou un sourire peuvent s'appliquer (Lovaas, 1980).

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Les renforcements négatifs

Le comportement est renforcé par l'interruption de quelque chose de négatif (Lovaas, 1980). Par exemple, raccourcir la durée de la séance.

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Une traduction s'impose :

L’indication

Qu’est-ce qu’une communication claire et précise ? Comment se faire comprendre d’un enfant sourd sans le langage des signes ? Comment se faire comprendre d’un enfant qui ne veut pas communiquer ? Comment se faire comprendre d’un enfant qui refuse de partager ?

Il aurait donc fallut dire : L'objectif est de bien indiquer à l'enfant ce qu'on attend de lui dans une communication claire et précise. Dans la mesure du possible.

 

L'incitation

Alors là nous plongeons dans la complexité du langage des « experts » qui nous prennent pour des imbéciles !

Un stimulus discriminatoire additionnel

Prenons le dico et aidons-nous à la compréhension :

Stimulus : Cause interne ou externe capable de provoquer la réaction d’un organisme vivant. ex : le chatouillis provoque le rire

Discriminatoire : qui tend à distinguer les choses les unes des autres avec précision. Ex : la matriochka « poupée russe » que l’on classe par distinction de grandeur et que l’on emboîte les unes dans les autres.

Additionnel : Qui s’ajoute

Résumons : a chaque intervention il faut stimuler l’attention de l’autiste par des exercices différents et précis ajouter les uns aux autres.

Le comportement prédéterminé : on se doute bien que l’exercice a été pensé avant de le présenter à l’enfant.

L'incitation gestuelle par une action motrice donnée en indice visuel et l'incitation physique par un contact physique visant à conduire l'enfant à accomplir les mouvements du comportement à acquérir

Gestuelle et visuel c’est évident ! Incitation physique et contact physique vont de pair.

 

 

L'estompage

L'estompage est le retrait graduel des incitations. L'objectif de la procédure d'estompage est de retirer graduellement l'ensemble des incitations de façon à ce que le comportement désiré apparaisse sans aide.

 

Au cas où vous n’auriez pas compris la première fois, on vous le redit : retirer graduellement, estomper, le retrait graduel.

 

Le façonnement

 

Le façonnement consiste à renforcer successivement et graduellement dans le répertoire d'un individu les comportements présents qui ressemblent de plus en plus au comportement-cible désiré.

 

Leur phrase étant des plus complexe ils vous l’expliquent au plus simple comme à un enfant de 4 ans. Les répétitions de mots complexes ne les gênent guère : successivement et graduellement c’est une répétition et c’est une faute de syntaxe.

 

 

 

 

 

La procédure en chaîne

 

Une chaîne de comportements désigne une habileté : il peut y avoir une chaîne de comportements malhabiles

 

Ou un comportement complexe de deux ou plusieurs réactions spécifiques se présentant dans un ordre fixe et où l'émission de chaque comportement dépend de l'émission de la réaction précédente : Une chaîne de comportement ne peut être un comportement à lui seul. Le solde de la phrase explique simplement le phénomène de l’enchaînement.

Mais pour mieux vous aider à comprendre, on prend un ton docte et sérieux en utilisant des termes compliqués et recherchés si chers aux « experts » !

 

 

La chaîne progressive est d’une telle évidence qu’aucun parent ne saurait la faire sans l’aide d’un « expert » ! Qui, entre parenthèse a oublié en premier lieu d’emmener l’enfant jusqu’aux toilettes !

La chaîne régressive c’est l’inverse de la chaîne progressive comme au jeopardy

Augmentation de la fréquence d'un comportement = faire plus souvent les exercices demandés

 

Les renforcements positifs

Cette procédure consiste à faire suivre l'apparition d'une réponse désirée en distribuant un agent renforçant. Cet agent renforçant entraîne une augmentation de la probabilité d'apparition de cette réponse

Il a fallu plusieurs décennies aux « experts »pour découvrir qu’en récompensant l’enfant celui-ci mettait une meilleure volonté à faire le travail.

Il y a quatre types de renforcements positifs: (a) les renforçateurs primaires destinés à être consommés tels que la nourriture, les boissons, les bonbons, (b) les renforçateurs sociaux tels que les sourires, les caresses, les baisers, (c) les activités intéressantes, qui sont les activités que l'enfant préfère, telles que jouer avec un bout de papier, faire tourner une toupie, (d) les renforçateurs intermédiaires tels que les jetons, les bons points ou l'argent qui permettent par la suite d'être échangés par ce que l'enfant désire.

Décidemment ce (Magerotte) est un vrai savant ! En distribuant friandises et câlins tout comme pour le dressage des chiens on obtient vite les résultats escomptés. Il en va de même avec les chimpanzés, les rats...

Mais en fait, plus l’enfant fait des progrès et moins il reçoit de récompenses ! Il arrive que parfois on oublie de voir que l’encouragement fait du bien même lorsqu’il n’est pas donné dans le but d’obtenir quelque chose de la personne ou peut-être justement lorsqu’il est désintéressé. Vos enfants sont autistes, pas idiots !

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Cependant, une brique dans le mur  conseille cette méthode, mais à plus faible doses. 40 heures de travail par semaine, est un travail trop intensif et trop stressant pour les enfants. A.B.A. est une aide précieuse dans la voix de la guérison des autistes, mais elle ne constitue pas à elle seule une thérapie de guérison puisque l’autisme est un dérèglement neurologique et non psychique et encore moins une maladie mentale. Ne vous laissez pas berner par de pseudos langages « scientifiques » en fait une fois traduit ils sont très simples !

 

 

Une brique dans le mur ne veut pas se moquer des méthodes comme A.B.A., elle veut juste démontrer aux parents que si la méthode est bonne, elle est aussi simple, et qu'elle ne justifie pas des « experts » pour l'appliquer aux enfants autistes. Il ne faut pas perdre de vue que l'autisme est aussi un marché qui rapporte des milliards et que bon nombres de charlatans en profitent pleinement.

 

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04/02/2021
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